L’ENSEIGNANT UNIVERSITAIRE LAZIZ NCHARE REND HOMMAGE À J.REMY NGONO
J. RÉMY NGONO EST L’UNIQUE RAISON POUR LAQUELLE JE SUIS RÉVOLTÉ CONTRE TOUS LES TRIBALISTES AU CAMEROUN!
Voici donc un compatriote “Beti” qui est incontestablement le premier “lanceur d’alerte” au Cameroun en plein Yaoundé! Oui, c’est l’un des rares Camerounais qui a risqué la mort dans le goulag de “Kondengui” parce qu’il a été considéré par ses propres frères “Beti” de “Traitre”!
Malgré la torture, malgré l’humiliation, le “tireur” de “coup franc” est resté droit sur ses bottes comme un i sec. Forcé donc à l’exil en France par le régime sanguinaire du RDPC, Rémy Ngono a continué son activisme sincère en faveur d’une justice sociale au Cameroun. Même étant en France, plusieurs complots ont été concoctés contre lui, mais jamais il n’a lâché son combat. L’ironie dans tout ceci est que ceux des caciques du régime RDPC qui avaient juré de faire sa peau, sont aujourd’hui en prison là où ils rêvaient voir ce brave journaliste mourir comme une bête sauvage! Le système répressif et sanguinaire que défendaient ces barons du régime les ont broyés comme des bêtes de somme!
Alors, comment peut on rester silencieux et voir admiratif des propos racistes et tribalistes dans nos rangs? Lorsque Owona Nguini a tenté d’exploiter sa technique tribale contre moi, il a eu le malheur de tomber sur J. Remy Ngono qui l’a rabroué. Pour le pauvre Owona Nguini, diffuser les textes de Laziz Nchare comme le faisait J. Rémy Ngono sur sa page, c’était “trahir les Beti” parce Laziz Nchare, ressortissant de l’Ouest, ne méritait aucune attention d’un fils Beti. Quelle bêtise! C’est à partir de ce jour donc que J. Rémy Ngono a décidé de ne plus jamais faire circuler les textes du pauvre Owona Nguini qu’il jugeait incompétent et hypocrite. Voilà donc la réaction d’un Beti digne de ce nom.
A l’Ouest, les compatriotes Camerounais ne se jugent pas purement sur la base des compétences intrinsèques; c’est à partir du patronyme que l’on vous décrit. Certains m’ont par le passé taxé gratuitement de “Serpent à deux têtes, de traitre, de sale Bamum” etc, juste à partir de mon nom: NCHARE. Or, c’est mal me connaître. Aucune stigmatisation, aucune discrimination et encore moins une persécution ne peut entamer mon moral d’acier. Je serai sans merci pour chaque tribaliste qui croisera mon chemin. Ce front là sera plus rude.
Mais permettez moi de rendre un hommage mérité dans son combat où il a été le premier à risquer sa vie contre les siens afin de traduire en réalité la justice sociale dans notre pays. Il est avec le temps devenu un modèle de combattant en faveur des libertés individuelles pour moi. Et c’est avec beaucoup de conviction qu’il mène ce combat. Nous tenons à le remercier de vive voix pour tout son sacrifice! Que le Cameroun retrouve la justice et la paix grâce aux braves combattants infatigables de cette nature.
Laziz Nchare, New York, le 23 Juillet 2019.