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MACRON INSTAURE LA DICTATURE EN FRANCE

 

« Choquant », « intolérable » ,  » inadmissible « ,  » incroyable » , sont les qualificatifs pour accompagner l’indignation sur les images de l’arrestation des 151 adolescents  lycéens  à Mantes-la-Jolie, après de nouvelles émeutes près du lycée Saint-Exupéry à Mantes-la-Jolie, où deux voitures ont été incendiées.

Les images montrent les jeunes alignés à genoux, les mains sur la tête,  ont fait le tour des réseaux sociaux. Interpellées pour « participation à un attroupement armé » selon les informations recueillies auprès de la préfecture, ils sont alignés, à genoux et les mains sur la tête. On entend alors un homme – visiblement l’auteur de la vidéo – affirmer : « voilà une classe qui se tient sage ».

Plusieurs  responsables politiques de tous les bords, expriment leur dégoût sur ce traitement dégradant contre des adolescents . « Il faut dire les choses posément mais fermement : ce qui s’est passé avec les lycéens de Mantes-la-jolie –ces scènes dont il existe de nombreuses photos et vidéos– est simplement intolérable », a estimé l’ancienne ministre écologiste Cécile Duflot sur Twitter. « La France, pays des droits de l’homme. Comment certains policiers y traitent les mineurs. Où vivons-nous donc ? Sous quel régime ? » s’est indignée la sénatrice écologiste Esther Benbassa. « Glaçant, inadmissible. Cela n’est pas la République. La jeunesse française humiliée. Mais que cherche le pouvoir sinon la colère en retour ? » a réagi, de son côté, Benoît Hamon. Plusieurs établissements ont été bloqués jeudi et ce vendredi matin en France par des lycéens scandant:  » Macron, d’émission!  »

Face à l’ampleur de la contestation et aux manifestations qui s’annoncent violentes demain samedi, les policiers tombent volontairement malades. 2.199 CRS ont posé  jeudi matin un arrêt maladie. Un chiffre qui équivaut à 50% des effectifs censés travailler. Une manière pour eux, qui n’ont pas le droit de grève, de protester contre la volonté du gouvernement de fiscaliser leur prime d’éloignement.

Des gendarmes ont donc dû être appelés en urgence pour remplacer les CRS « malades ». Le déplacement d’Emmanuel Macron à Marseille jeudi a également été un casse-tête. Les 16 motards prévus pour encadrer le président de la République étaient tous en arrêt. Là encore, il a fallu appeler les gendarmes à la rescousse.

Ce samedi, Emmanuel Macron fera certainement appel à la gendarmerie face aux manifestants , exactement comme ses homologues dictateurs africains qu’il soutient. La France bascule dans la dictature, mais c’est Macron qui risque de laisser sa tête.

La Rédaction

 

 

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