LES MISSILES DE LA MAISON BLANCHE DÉTRUISENT LE SEUL BOUCLIER EUROPÉEN
C’est devenu un classique des confrontations aller-retour entre Real Madrid et Bayern Munichsur les 7 dernières saisons. Madrid vient de remporter son sixième des derniers matches contre le Bayern, inscrivant 15 buts pour 5 concédés. Les Allemands n’en gardent que des souvenirs amers.
Encore entraîné par Carlo Ancelotti , Real Madrid avait tabassé le Bayern de Guardiola 5-0 sur les deux matches en demi-finale lors de la saison 2013/14, avant de remporter sa 10e ligue des champions . Sergio Ramos avait livré un match digne de guerrier comme celui qu’il vient encore de réaliser. En plus, il avait inscrit un doublé, tout comme Cristiano Ronaldo à Munich, pour la plus lourde défaite européenne à domicile dans l’Histoire du club bavarois (0-4).
Zinédine Zidane en tant que joueur et entraîneur, reste la bête noire du Bayern. En 1/4 de finale de la saison 2001- 2002, il avait éliminé le Bayern. C’est lui qui a marqué le but décisif contre les Bavarois en 8es de finale lors de la saison 2003/04. Le Real s’était imposé 1-0 à Madrid après avoir fait match nul 1-1 en Allemagne. En 2013-2014, il était l’adjoint de Carlo Ancelotti lorsque le Real Madrid écrasa le Bayern en demi-finale. La saison dernière, en tant que coach, il a encore éliminé le Bayern en quart de finale. Et voilà que l’histoire recommence.
Avant, c’est le Bayern qui était la bête noire de la Maison Blanche dominait le Real Madrid. Le Real a fait la REMONTADA BAYERNADA pour revenir à égalité à 11 victoires partout, 2 matches nuls ; 36 buts pour le Bayern, 37 pour le Real en 24 matchs. À présent le Real a pris le devant des bombardements et mène par 12 victoires pour 12 ligues des champions. En cas de 13 ème victoires contre le Bayern, ce sera automatiquement la 13 ème Ligue des champions comme c’est de tradition: dès que Real Madrid élimine Bayern, il a toutes les chances de soulever la coupe aux grandes oreilles. Comme le dit un proverbe africain:《 quand l’épervier a déjà tué la mère poule, tous les poussins deviennent ses proies》.
J. RÉMY NGONO
