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LE CONSEIL SUPÉRIEUR DES PYGMÉES EXIGE L’EXPULSION DU CAMEROUN DES BULU,BETI, BAMILÉKÉ, SAWA, HAOUSSA…

COMMUNIQUÉ

Ayant noté une montée de la haine et de violence sectaire entre certaines communautés installées sur le territoire ancestral des pygmées depuis quelques années, une réunion au sommet s’est tenue au cours de laquelle les chefs pygmées du Conseil Supérieur des Vrais Propriétaires Pygmées (CSVPP) ont décidé de sévir. Il en résulte ce qui suit

« 1 – considérant que la terre appartient aux premiers occupants, donc nous les pygmées;

2- considérant que nous avons, par pitié, permis aux ancêtres réfugiés des peuples Ekang, Bamilékés, Haoussa, Sawa, etc. d’occuper certaines parties de nos terres loin de leur Soudan, Égypte et Congo natal;

3- considérant que ceux-ci ont, par le biais des transactions bizarres avec les blancs, livré nos sols et sous-sols à l’exploitation coloniale;

4- considérant qu’ils ont importé chez nous des coutumes et langues occidentales bizarres comme le français et l’anglais alors qu’ils n’étaient autorisés à utiliser que leurs propres langues ou celles de leurs voisins;

5- considérant qu’ils ont poussé le bouchon trop loin jusqu’à permettre que le blanc donne un nom à notre terre (Kamerun, Camaroes, etc.)

6 – considérant que quand les enfants font du bruit au salon, les parents se retirent dans la chambre comme nous l’avons fait en leur laissant les centre-villes pour nous retirer en forêt;

7- considérant que malgré notre retrait espérant qu’ils vont s’assagir et q’ils n’ont pas arrêté de se bagarrer en parlant d’autochtones et allogènes, ou de francophones et anglophones sans aucun respect pour leurs ancêtres (nos amis),

8 – considérant enfin que l’homme pygmée ne quitte jamais ses terres alors qu’il souffre depuis plusieurs siècles des conséquences toxiques du vagabondage migratoire des peuples Ekang, Bami, Haoussa, Sawa, etc., nous disons trop c’est trop!

Le Conseil Supérieur des Vrais Propriétaires Pygmées (CSVPP) décide de ce qu’il suit:

a) Nous prendrons immédiatement attache avec les gouvernements égyptien, soudanais et congolais pour le rapatriement forcé ou mystique des descendants de leur ressortissants à qui nous n’avons jamais donné ni titre de séjour ni nationalité pygmée.

b) Ceux de ces immigrés clandestins ayant fait des études, travaillé, ou vécu quelques temps sur nos terres et qui souhaitent être régularisés devront nous écrire dans un délai de 3 jours à l’adresse: sisterbrother@lovelivingtogether.one , ou alors consulter notre site web www.lovelivingtogether.one »

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LA REVOLTE LEGITIMEE QUE JE SUPPORTE ET POURRAIS FINANCER EST CELLE DES PYGMEES: CES AUTOCHTONES CAMEROUNAIS QUI RECLAMENT UNE LOI CENSÉE LES PROTEGER

Par: Daniel Eya

Depuis que quelques illuminés nous abreuvent ces jours-ci de discours haineux, appelant parfois au meurtre et au pogrom, parfois soutenant les positions les plus sectaires, des discours vides, toujours dangereux, des propos qui fustigent chaque tribue accusée de tous les maux… Des propos dont l’objectif est de dresser non seulement une partie de la communauté/population contre l’autre, mais aussi d’exciter la contre-réaction qui ne peut qu’être tout aussi violente, tout aussi aveugle, tout aussi irrationnelle, tout aussi absurde, des propos qui nous viennent meme des « intellectuels, des anciens ministres (les disgraciés sont toujours enragés) qui s’excitent pour les ressortissants de leur région qu’ils jugent « exclus, exploités, marginalisés… », il ya la situation des vrais autochtones camerounais

Les pygmées du Cameroun, cette population autochtone menacée d’extinction, se plaind d’être traités en esclaves par la majorité des politiques « immigrés » dans leur territoire Cameroun, commence a reclamer l’adoption et l’application d’une loi censée les protéger. C’est impensable d’en arrive là car ils sont chez eux. Ils ont été pendant longtemps maltraités par leurs voisins bantous et Peuhls… des oubliés. Les autorités Camerounaises elles-mêmes reconnaissent que leur situation est tres misérable. Ils sont considérés comme des esclaves. Quand on arrive au sud et à l’Est du pays, leur situation est la même où ils vivent dans les forêts ou à la périphérie des villages. Les pygmées ne représentent plus que moins de 1% de la population Camerounaise aujourdhui.

Vivant au départ dans la forêt, cette population composée de plusieurs ethnies et caractérisées par sa petite taille, est répartie sur plusieurs départements du Sud et de l’Est. Et Comme ailleurs dans le monde, cette communauté autochtone Camerounaise est aujourd’hui en danger d’extinction. Beaucoup d’entre eux, ne disposent pas de logement adéquat ou d’accès aux services sociaux de base comme la santé et l’éducation. Pour un champ à dessoucher, à labourer et à semer, un pygmée n’attend d’un bantou parfois qu’un litre de vin de palme. Pour améliorer le sort de ces populations, une loi doit etre élaborée et entrer en application. C’est dans l’application de la loi que chacun va trouver son compte. En tant qu’autochtones les pygmees voudraient que les textes liés à l’application de la loi les protectant soient pris immédiatement. Sans ces textes, la loi restera creuse et vague.

Pour moi ce texte de loi devrait prévoir des sanctions contre ceux qui désigneraient les pygmées autrement que par le terme d’autochtone et devrait donner une bonne ligne directrice pour se comporter vis-à-vis d’eux. Cette loi doit permettre de corriger une difficulté que nous avions par le passé: ne pas prendre en compte les autochtones et aussi de régler un certain nombre de problèmes comme l’exode forcé des autochtones de terres destinées à l’exploitation forestière. Il serait dailleurs necessaire et primordial de les consulter avant de signer des cahiers des charges concernant les activités liées à l’exploitation forestière. Les Pygmees, les autochtones vivent séculairement sur les terres, mais ces terres ne leur appartiennent pas. Il y a là un vrai problème du foncier que la loi doit imperativement alors régler.

Ps: Ne reconnaissez pas seulement leur importance quand vous etes a la recherche de leur pratiques, leur connaissance en ecorces, en « ngrimbah ». Ne décimez pas leur territoire. Et pour les filles « hypocrites » qui affirment qu’elles ne discriminent pas en amour, allez aussi épouser les pygmees on voit. Minalmi…!

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