Afrique Politique

ÉCHEC DE L’ÉLECTION ET CHAOS EN CÔTE D’IVOIRE

Plusieurs morts et des blessés graves. La Côte d’Ivoire est divisée après une élection sous tension avec des barricades et des affrontements avec des machettes dans les rues et les quartiers  dimanche 31 octobre. L’avenir s’annonce très incertain dans ce pays qui a déjà connu une crise post-électorale qui s’est soldée par plus de 3200 morts .

Des manifestants ont  barré les routes, armés de lance-pierres , ils bloquaient les accès aux bureaux de vote. Le scénario était mis en place  dans plusieurs  localités. Des urnes et des bulletins de vote ont été brûlés. Les contestataires répondaient au mot d’ordre des deux principaux chefs de l’opposition qui ont appelé au boycott et à la désobéissance civile.

 » Je ne reconnais plus Ouattara comme président de la République. Peuple de Côte d’Ivoire, nous n’avons aucune autre option que celle d’œuvrer au départ de Ouattara du pouvoir « , a écrit sur Twitter Guillaume Soro qui vit en exil à Paris.

Le député de la ville de Ferké qualifie l’élection présidentielle du 31 octobre  » d’apocalypse et la catastrophe qui se sont abattues sur la Côte d’Ivoire « . Sur la même lancée , l’opposition, par la voix de Pascal Affi N’guessan a qualifié le scrutin d’échec. L’ancien président Laurent Gbagbo avait déjà alerté dans une interview sur TV5 Monde que la Côte d’Ivoire courait vers une catastrophe.

Dans plusieurs régions du pays, des bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir leur porte. C’est le cas de la ville de Daoukro, fief de l’ancien président Henri Konan Bédié.

 » Photos de l’atmosphère qui prévalait au niveau de la voie express de Yopougon (Abidjan), allant du carrefour Siporex au commissariat du 16ème arrondissement.
Ce boulevard qui, à l’accoutumée, grouillait de monde surtout en période de fin de mois, jusqu’à 8h12, les abords aussi bien que la chaussée étaient quasi déserts.

Pas de circulation humaine ni de véhicules. Juste quelques rares autobus de la SOTRA, taxis compteurs ou communaux, et mini cars de transport en commun communément appelés « Gbaka » se hasardaient sur cette voie. » , relève AIP(Agence Ivoirienne de presse).

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