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DONALD TRUMP DEMANDE UNE ENQUÊTE SUR LES BÉBÉS ET MAMANS EXÉCUTÉS PAR L’ARMÉE CAMEROUNAISE

Après que le ministre de la Communication et porte parole du gouvernement Issa Tchiroma ait affirmé que la vidéo montrant l’exécution des femmes et bébés par des hommes en tenue militaires n’avait rien à voir avec l’armée camerounaise, c’est le retropédalage dans les rangs du régime. Ceux qui juraient que la scène se passait au Mali, jurent maintenant que ces éléments sont déjà aux aux arrêts dans les locaux de la SEMIL ( Sécurité Militaire) afin d’être traduits au Tribunal militaire. Cependant, d’autres sources révèlent que c’est une diversion pour calmer l’opinion publique. Une chose est sûre, le gouvernement camerounais ne dément plus que ce se sont bien les éléments de son armée. Leurs noms, prénoms sont identifiés , tout comme le lieu de ces crimes.

Le Département d’État américain a publié un communiqué appelant le régime Biya à ouvrir une enquête transparente, donc indépendante.  « Les États-Unis sont gravement préoccupés par la récente vidéo montrant des hommes portant des uniformes de style militaire qui exécutent deux femmes et deux enfants, dont un bébé. Les médias internationaux, Amnesty International et les organisations camerounaises des droits de l’homme attribuent les actions décrites dans la vidéo à l’armée camerounaise. Nous appelons le gouvernement du Cameroun à enquêter de manière approfondie et transparente sur les événements décrits dans la vidéo, à rendre ses conclusions publiques, et si le personnel militaire camerounais était impliqué dans cette atrocité, tenez-les responsables », écrivent les États-Unis.

« Tous les pays, y compris le Cameroun, doivent respecter leurs engagements et obligations internationaux et nationaux pour protéger les droits humains de leurs résidents et promouvoir la responsabilité » , ajoute le Département d’État américain qui rappelle au régime Biya qu’il ne peut plus se soustraire en brandissant le prétexte d’État souverain. Habitué à prescrire des enquêtes dont on  ne connaît jamais la suite, Paul Biya est maintenant obligé de livrer les bourreaux et leurs commanditaires. Et ça risque d’ébranler son armée qui a toujours bénéficié de l’impunité sur le théâtre des opérations des exécutions sommaires.

La Rédaction

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