Accusé levez-vous Afrique Europe

DANS QUELLE SAUCE LES CONSOMMATEURS AFRICAINS SERONT MANGÉS DANS LA POUBELLE ALIMENTAIRE EUROPÉENNE DES APE?

Lorsqu’en 2012 réagissant contre la propagande des industriels européens contre l’huile de palme j’avais dit que le jambon était cancérigène, beaucoup m’ont pris pour un fou, puisque c’est un africain qui l’affirmait. Il a fallu attendre octobre 2015, 3 ans plus tard pour que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) le confirme.

Mais étais-je un magicien pour dire en 2012, ce que beaucoup semblaient ignorer ? Et qui sera confirmé 3 ans plus tard par l’OMS ?
Pas du tout !

La vérité est que le monde agro-industriel européen est à ce point tentaculaire et mafieux qu’il a réussi à faire dire aux législateurs européens ce qu’il veut, même les choses les plus impensables, comme le fait d’empoisonner légalement les citoyens européens.

 

Le pire maintenant est qu’avec les APE, les mêmes produits alimentaires Killers, sont en train de se déverser chez nous sans aucun contrôle, puisque nos agences de normalisation sont prêtes à faire la guerre à nos petits industriels africains, qui n’ont même pas les moyens de tricher, mais laissent les gros poissons européens du secteur agroalimentaire, tuer les consommateurs africains.

Je vais vous montrer dans les lignes qui suivent les petits secrets des industriels agro-alimentaires européens que j’ai moi-même découverts en fabriquant pendant 15 ans en Italie, des emballages flexibles pour eux.

Mais avant, 3 petites questions pour les enfants de la maternelle :

– savez-vous que les bonbons sont presque tous cancérigènes ?
– savez-vous que la moitié des colorants alimentaires autorisés par l’union Européenne sont fabriqués à base d’hydrocarbure ?
– savez-vous que le formol destiné à la conservation des cadavres animaux et humains est utilisé en agroalimentaire pour les mêmes raisons tout simplement rebaptisé « formaldéhyde » et son code UE : E240 ?

Depuis le debut le 19 Janvier 2014 à Douala, dans la première demi-journée de la formation des industriels africains du Rinvindaf, le deuxième cours au programme traite des ingrédients et additifs alimentaires. Beaucoup de participants qui croyaient venir là découvrir comment on fabrique le jambon ou la bière sont surpris qu’on leur parle plutôt de la tricherie des adversaires.

La raison tient au fait qu’on ne va pas en guerre sans bien identifier ses adversaires en présence et surtout, bien les connaître pour découvrir que les règles de jeu sont truqués d’avance et surtout savoir leurs forces et leurs faiblesses.

L’autre raison est celle de préparer ces futurs industriels à l’incompétence des fonctionnaires africains qui donnent l’impression de ne rien piger à l’industrie, mais qui ont tout de même décidé d’écrire les normes compilées à partir des textes européens et qu’ils prétendront ensuite de nous faire respecter.

La leçon que je tenais à faire passer dès cette première demi-journée était qu’il ne sert à rien d’empoisonner nos populations à cause de l’appât du gain. Et que la meilleure manière de gagner la guerre qu’ils devraient mener contre les concurrents européens, mais aussi contre leurs propres administrations publiques sera d’être irréprochable et de se rassurer d’avoir le meilleur produit du marché. Dans ces conditions, ils sortiront toujours vainqueurs des bras de fer à venir contre les ennemis externes, mais aussi, internes.

Pour comprendre pourquoi je suis si certain que notre chemin de la qualité des aliments est la meilleure, allons un peu voir ce qu’autorise l’Union Européenne à ses industriels.

L’Union Européenne classe les additifs en plusieurs catégories symbolisées par des codes avec un « E » suivi de 3 chiffres :

– E100, pour les colorants,
– E200, pour les conservateurs,
– E300, pour les antioxydants,
– E400, pour les agents de texture,
– E500, divers.

 

Que veulent dire tous ces chiffres ?

1) Les colorants (E100)
Ils sont naturels ou de synthèse. Leur but est de modifier la couleur et la texture de l’aliment, pour présenter un produit qui va mieux plaire aux consommateurs.

2) Les conservateurs (E200)
Leur objectif principal est celui d’empêcher que les micro-organisme (virus, bactéries), se développent dans le produit et le rendent impropre à la consommation humaine.

3) Les antioxydants (E300)
Leur but est d’empêcher ou de ralentir le vieillissement des cellules d’un produit.

4) Les Agents de Texture (E400)
Il s’agit des émulsifiants, des gélifiants et des stabilisants. Leur but est celui de texture d’un produit soit le plus proche possible de celui naturel qu’attend le consommateur.

5) Les arômes (un améliorant de goût, mais que l’UE préfère ne pas le classer comme tel)
Les arômes naturels sont si chers que la quasi totalité de l’industrie agro-alimentaire pour des raisons de coût recourt à l’utilisation des arômes artificiels, dont le but est celui d’enfumer le consommateur et celui faire imaginer qu’il déguste une glace à base de la vanille, alors qu’elle n’en contient pas.

6) Les édulcorants (E400 ou E900)
Ce sont des substances plus sucrées que le sucre naturel de la canne à sucre ou de la betterave. Ils entrent dans la fabrication de la quasi totalité des bonbons, les chewing-gums, chocolats, les biscuits etc.

7) Les exhausteurs de goût,
leur but est celui d’ouvrir les papilles gustatives et d’augmenter l’intensité de la perception du goût par le consommateur.

Voilà la norme. Maintenant, nous allons voir dans le détails certains exemples qui montrent que nos concurrents européens ont légalement une licence de tuer leurs consommateurs, mais aussi les nôtres, à cause de l’ouverture de nos marchés africains à leur poubelle alimentaire.

Le règlement européen CE n° 1333/2008 nous donne la liste des substances que les industriels européens sont autorisés à utiliser. Mais l’enfumage se trouve au niveau du vocabulaire qui souvent cache des monstruosités :

A- LES HUILES ALIMENTAIRES
Lorsque le consommateur européen lit cette expression sur une bouteille, ou sur un paquet de biscuit, il est rassuré, puisqu’il croit que l’huile utilisée pour son biscuit serait alimentaire. Ce qu’il ne sait pas est que cette expression cache quelque chose de plus grave. Il s’agit en effet des huiles minérales et non végétales. Si c’était de l’huile de tournesol, de soja ou d’arachide, on aurait pas besoin d’ajouter qu’elles sont alimentaires, puisqu’elles sont végétales. Lorsqu’on insiste à préciser que l’huile utilisé est alimentaire, c’est parce que l’huile provient des hydrocarbures, c’est à dire de la même nature des les huiles de moteur, de frein et lubrifiant des parties mécaniques d’un véhicule ou d’une machine. Elles sont juste mieux raffinées. Mais sont toutes cancérigènes.

B- COLORANTS PETROCHIMIQUES
La Lithol Rubine BK, classée par l’UE avec le code E180 et autorisée par le règlement UE 1129/2011, est utilisé pour la croute comestible de fromage.

Mais c’est quoi la Lithol Rubine BK ? La réponse nous est fournie par et le Règlement (UE) n° 231/2012 de la commission, Directive européenne qui nous dit ni plus ni moins que c’est une encre pétrochimique, le fameux « magenta » de nos imprimantes à jet d’encre. Eh oui, c’est bien cette encre hautement cancérigène qui est autorisée par l’UE pour être mangée à travers les croutes des fromages.

C- DE LA GELATINE AUX CACAS ACCEPTEE PAR L’UE

La directive UE pour la gélatine E428 et E441 reconnaît qu’elles peuvent contenir des « Coliformes ». Et lorsqu’on va regarder dans le dictionnaire pour savoir ce que c’est que ces « coliformes », on lit que ce sont des bactéries vivant dans les intestins humains ou d’animaux à sang chaud. En d’autres mots, il s’agit des bactéries d’origine fécale, c’est à dire qui se développent sur les cacas humains ou des animaux. Elles sont surtout utilisées pour fermenter le lactose.

A quoi sert le lactose ? Il sert dans la fabrication des aliments pour bébés, mais aussi dans la confiserie. Les industries pharmaceutiques l’utilise pour produire le lactulose qui à son tour sert pour la fabrication des produits contre la constipation.

 

D- DES URINES DANS LE CHEWING-GUM

Si je vous demandais quels sont les additifs alimentaires autorisés dans la fabrication du chewing-gum, vous me donneriez une liste dans la quelle figure de la Carbamide, symbolisée par l’Union Européenne par le code E927b.

Mais c’est quoi la Carbamide ? C’est de l’enfumage pour remplacer le mot « urée », découverte en 1773 par un certain Hilaire Rouelle qui avait trouvé comment elle se forme dans le foie et s’évacue par les urines. Donc, dans le chewing-gum, il y a un peu d’extrait d’urines. Pas beaucoup, mais c’est là. En synthèse même, mais c’est là.

E- LE DIABLE SE CACHE LA OU ON NE L’ATTEND PAS

Vous vous trompez si vous pensez que les poisons utilisés par les industriels européens sont ceux cités dans la liste des additifs dit alimentaires par l’UE avec les symbole E000. Parce que l’UE a exclu un certain nombre de produits qui ne sont pas obligés de dire au public les additifs qu’ils ont ajouté. Il s’agit notamment de :
– le pain,
– le beurre,
– le lait,
– les fruits secs,
– les eaux gazeuses
– les vins et spiritueux,

Pire, si vous fabriquez une Quiche ou une Pizza, l’UE vous oblige à dire tous les additifs présent dans la pate de base pour faire votre Quiche ou votre Pizza, mais aucune trace de ce que vous mettez comme garniture. Et pourtant, c’est dans la garniture que se cache le diable. Par exemple, que contient le jambon utilisé comme garniture d’un sandwich ?

CONCLUSION

Les producteurs africains ont un vrai boulevard devant eux en mettant sur le marché des produits sans aucun pesticide, ni d’engrais chimique.

C’est à nous de transformer leurs mensonges en faiblesses pou eux et donc en opportunités pour nous. Nous avons suffisamment de terres fertiles pour cette mission pour nourrir bien l’Afrique et le monde.

POUGALA SIGNIFIE EN BAMILEKE : QU’EST-QU’ON FAIT ?

En d’autres mots, devant cette situation, quelle réaction pouvons-nous et devons avoir ? Je ne connais pas la vôtre. Mais la mienne est connue depuis 4 ans : enseigner aux jeunes africains comme devenir industriels mais avec un cœur dans la spiritualité africaine du respect de l’humain, de la nature, des animaux. Et de retrouver notre propre bonheur dans cette harmonie, dans cet équilibre de la nature.
Pour gagner cette bataille du Bio, il faut toujours partir des bonnes semences Biologiques, reproductibles. Pour tous les inscrits à la formations des industriels africains de Bafang-4 du 15 au 17 juin 2018, je vous invite à votre unique séance de pré-rencontre où je vous remettrai ces 8 semences Bio de Houblon, Orge, Sésame, Tournesol, Orge, Lin, d’Avoine et d’épinards.

Vous les aurez, un mois avant la date du début de votre formation. Tous ceux qui vont les prendre ont l’obligation de les semer immédiatement et de me présenter les images durant la formation. Il s’agit pour chacun de vous de tordre le cou aux mensonges sur ce qui peut ou ne peut pas pousser chez nous en Afrique.

J’ai écouté les doléances de tous ceux qui sont à l’étranger et désiraient participer à cette pré-rencontre de 2 heures initialement prévue le 15 mai 2018 à Bafang. Désormais il y aura 3 sessions :

1) Yaoundé Samedi le 12 Mai 2018 à l’Hotel la Falaise à partir de 14h
2) Bafang : Mardi le 15 Mai 218 à la Maison de la Femme à partir de 14h
3) Douala : samedi le 19 Mai 2018 à l’Hotel Sawa à partir de 14h
Merci d’envoyer un SMS à Théo au +237- 6 76 89 03 53 pour choisir une de ces 3 rencontres si vous votre inscription a déjà été validée.

N.B: Certains participants Ouest-Africains ont demandé de déplacer la formation du 15-17 Juin 2018 de Bafang à Douala afin de faciliter l’arrivée et le départ de ceux qui ont peu de temps parce qu’étant encore en esclavage. Qu’en pensez-vous ?

Pour plus de détail, visitez le site : www.ieg.ovh

Jean-Paul Pougala

 

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