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VOICI LA LISTE DES CHERCHEURS AFRICAINS ASSASSINÉS POUR AVOIR TROUVÉ UN REMÈDE POUR SOIGNER LEURS FRÈRES

La recherche et l’industrie pharmaceutique brassent des gros sous. La mafia des médicaments  est prête à frapper quiconque tente de lui couper le robinet. Pour avoir trouvé une solution pour résorber certaines épidémies et autres maladies qui sévissent sur le continent noir, bon nombre de chercheurs en ont payé au prix de leur propre vie. Éliminés ou disparus, plusieurs ne figurent pas dans cette longue liste. Voici quelques uns qui ont voulu sauver  l’Afrique de la main des virus manipulés parfois dans des laboratoires pharmaceutiques .

1-Le dernier est le Professeur Donatien Mavoungou du Gabon qui avait inventé un remède contre le SIDA et les maladies opportunistes (IMMUNOREX DM28). Il a été retrouvé mort dans une chambre d’hôtel le 4 février 2020.

 

2- Celui dont l’assassinat a fait grand bruit est le docteur Dieudonné Manenga, éliminé le 16 septembre 2019. Il a découvert un remède révolutionnaire pour soigner le paludisme. Son audace mettant en danger les intérêts des firmes pharmaceutiques occidentales, il a été assassiné devant sa femme et ses enfants  dans son pays (RDC). L’enquête annoncée en grande pompe, n’a jamais abouti.

3- Avant lui, au Ghana et au Honduras (Amérique centrale), Nanan Koffi Drobo II et le docteur Sebi, dépourvus de formation académique, ont découvert un remède pour traiter le VIH/SIDA. Ils ont été également tués par leurs compatriotes.

4- En Colombie, le docteur Patarroyo, qui a mis en place le premier vaccin contre le paludisme est écarté par des mains obscures à travers l’OMS.

5- En Côte d’Ivoire, au moment où le VIH/SIDA sévissait dans les années 90, le professeur Tahiri Zagré-Boigny, un génie formé aux États-Unis d’Amérique, universitaire de renom, Nanan Mian Ehui (ancien instituteur) et Britto Daniel de manière différente, ont travaillé et découvert des remèdes pour faire disparaître la maladie. Par la suite, des médecins ivoiriens ont été missionnés pour conduire une compagne de diabolisation, de dénigrement et de destruction.

Mian Ehui et Britto se sont assagis. Le professeur Tahiri Zagré-Boigny, ancien directeur général de ITIPAT (institut chargé de la recherche et de la transformation de nos produits agricoles en produits industriels) a rendu l’âme dans l’indifférence générale en 2013.

Francine Ntoumi, première femme africaine à recevoir le prix Georg-Forester qui distingue les chercheurs pour les travaux menés dans leur pays d’origine, elle a aussi été le premier chercheur congolais à publier dans la célèbre revue américaine Science. La biologiste a mené de nombreux travaux sur le paludisme, notamment dans le cadre de sa thèse réalisée à l’Institut Pasteur de Paris. Militant pour donner plus de place à la science en Afrique, elle a créé en 2008 la Fondation congolaise pour la recherche  à Brazzaville. On n’entend plus parler d’elle. Qu’est-elle devenue?

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