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UN GÉNÉRAL CRÉE SON GROUPE ARMÉ ET KIDNAPPE 60 ENFANTS

©Michel Biem Tong, journaliste web exilé

Depuis plusieurs jours, 60 jeunes enfants se trouvent entre les mains d’un groupe armé appelé Gorilla Fighters, sous le commandement d’un certain General Ayeke, dans la localité d’Alou, département du Lebialem, région du Sud-Ouest anglophone. General Ayeke n’est ni plus ni moins que l’ex-commandant en second des Red Dragons, groupe armé qui contrôle le Lebialem sous la direction du Interim Government, gouvernement intérimaire de l’Ambazonie (régions anglophones) dirigé depuis les États-Unis par Samuel Ikome Sako.

C’est en mars 2019 que General Ayeke, après l’échec du plan d’assassinat du commandant des Reds Dragons, Field Marshall, a quitté ce groupe armé pour créer les Gorilla Fighters qui contrôlent la localité d’Alou. Mais ce groupe armé ne brille que par des atrocités vis-à-vis de la population. Le 20 avril, cette horde de voyous, qui n’a rien à voir avec la noble lutte d’indépendance des combattants anglophones, a procédé à l’incendie des cases villageoises au village Bangam, pas très loin d’Alou.

De sources bien informées, l’actuel ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et elite du Lebialem, Paul Tasong, est le financier des Gorillas Fighters. Il est donc évident que la mission des Gorillas Fighters est contre-révolutionnaire car elle consiste à affaiblir les Red Dragons qui sont loyaux à la révolution anglophone et surtout semer la terreur au sein de la population de manière à dresser la communauté internationale contre la lutte armée du peuple anglophone. Le kidnapping des 60 enfants par les Gorillas Fighters à Alou obéit à cette logique de sabotage de la révolution anglophone.

Rappelons que les Gorillas Fighters sont affiliés à l’Ambazonia Defense Forces (ADF), partenaire du pouvoir de Yaoundé dans la contre-révolution.

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