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RICHARD BONA, COUSIN DE CHANTAL BIYA, MAIS PATRIOTE ANTI-SARDINARD

Par Christian Ntimbane Bomo

Je suis particulièrement fasciné par le PATRIOTISME et l’amour de la cause juste de notre compatriote Richard BONA.

Voilà l’un des camerounais les plus célébrés dans le monde.

Gand musicien au talent extraordinaire; selon certains mélomanes, c’est le plus grand Jazzman des temps actuels dans ce monde.

Un homme au carnet d’adresses impressionnant, invité dans de grands rassemblements publics et en privé dans les salons des familles les plus puissantes au monde, mais resté proche des tout petits.

Bref le type de mec en d’autres circonstances qui aurait pu tout simplement ignorer ou snober tout ce qui se passe dans son pays pour ne pas fâcher.

Mais Richard Bona, l’homme au calendrier de concerts surbooké, permanemment entre deux avions, trouve toujours un petit temps, voire beaucoup de temps pour parler avec ses compatriotes, manifester l’amour republicain pour les siens et son pays.

Ses sorties sur notre actualité sont toujours emprises d’un désir ardent de voir son Cameroun, changer, connaître une nouvelle ère.

Il aurait aussi pu faire comme tous ceux qui privilégient leurs attaches, liens tribaux et intérêts matériels par rapport à la nation camerounaise.

Sa mère est de Minta dans la Haute Sanaga.

C’est aussi le village de sa cousine Madame Chantal BIYA.

Richard Bona préfère quitter tous ces palais des ors et de lambris qui peuvent l’accueillir quand il serait en séjour au Cameroun pour devenir un térébinthe de la justice.

Il faut déjà rappeler que notre frère Bona, décide de ne plus venir au Cameroun le jour où, on veut lui délivrer individuellement un passeport camerounais pour se rendre à Yaoundé, recevoir une médaille.

Il trouve ce traitement discriminatoire et inéquitable par rapport aux autres camerounais, qui, comme lui, ayant acquis une nationalité étrangère, sont par contre tenus de payer des visas d’entrée au Cameroun.

Il ne veut pas du champagne pour lui et pas d’eau potable pour tous.

Il pose comme condition l’adoption de la double nationalité ou la subrogation de visa pour tout camerounais en situation de bi-nationalité.

Il s’auto-censure lui-même , en s’interdisant de ne plus revenir dans son pays tant que ces conditions ne seront pas remplies.

Pourtant loin des yeux , le Cameroun reste toujours dans son cœur. Il ne peut s’en passer émotionnellement. Il n’a pas oublié d’où il vient, des origines dont il est fier.

La guerre du Noso le hante.

Il ne veut pas les armes.

Comme un prophète depuis 04 ans, il a toujours dit que la solution militaire sera vouée à l’échec.

Il préconise la fédération, seule porte de sortie à la crise.

Hier soir,au sortir d’un concert à Istanbul e Turquie, il a fait un direct pour causer avec ses frères et sœurs du Cameroun . C’était son premier direct sur son nouveau mur Facebook. Je viens de le suivre.

On voyait certes un homme très heureux de se retrouver avec les siens en lançant des blagues, boutades, et des punchlines, mais très préoccupé par la situation de son pays.

Pleurant ces jeunes soldats et soldats dont la vie est ôtée alors que c’est la ressource humaine dont nous aurons besoin pour le Cameroun de demain.

Et là où il a dévoilé sa dimension sacrificielle pour les autres, c’est quand il a dit refuser de garder silence comme ces autres footballeurs et artistes; car ceux qui gardent silence, ont toujours, malgré ce silence, une espèce de culpabilité.

Auteur de sonorités qui adoucissent les âmes humaines, Richard Bona est un artiste lenifié.

Ce qui suppose une âme élevée comme Bob Marley Peter Tosch, Myriam Makeba.. qui ont défendu la justice.

un homme qui recherche la justice vit dans l’esprit.

Car l’autre nom de Dieu c’est JUSTICE.

Écoutons-le, malgré nos différences.

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