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POURCHASSÉ PAR LA BAS, PAUL BIYA S’ENFUIT DE L’HÔTEL ET SE REFUGIE DANS UNE CASERNE

Opération PAL, c’est le nom de code donné par la Brigade Anti-Sardinards et les Amazones  pour la chasse du président camerounais Paul Biya en séjour à Lyon pour la conférence sur le Sida, le paludisme et la tuberculose. Les activistes camerounais étaient partis de plusieurs villes européennes avec l’intention de pertuber le séjour du dictateur camerounais en France. Et ils ont donné du fil à retordre aux  forces de sécurité françaises et à la garde rapprochée de Paul Biya.

Arrivés à Lyon mercredi soir, le commandant Calibri Calibro de la BAS et ses camarades se sont d’abord retrouvés dans un restaurant. Très rapidement, ils ont été repérés par les forces de l’ordre qui avaient déjà reçu le signal sur leurs intentions. Encerclés par une dizaine de policiers, les éléments de la BAS n’ont pas pour autant été intimidés. Bien au contraire, ils ont pris la direction de l’hôtel de ville de Lyon où ils ont improvisé une manifestation.

Pendant ce temps, Paul Biya a voulu jouer à la diversion en laissant des indices faisant croire qu’il logeait à l’hôtel Novotel. Des véhicules de la police y étaient d’ailleurs en nombre. Or, à l’intérieur, c’étaient plutôt les membres de sa délégation dont le ministre des Affaires étrangères et l’ambassadeur du Cameroun en France.

Après avoir découvert le pot aux roses, la    Brigade Anti-Sardinards, renseignée que le chef d’État camerounais se trouvait plutôt à l’Intercontinental hôtel- Dieu, a revu ses plans. En arrivant sur place, le commandant  Calibri Calibro et le général Wanto sont tout de suite frappés par un détail. Il n’y a qu’un véhicule de la police devant l’établissement hôtelier. Mais à quelques cinq mètres, est garée une voiture diplomatique du Cameroun.

C’est effectivement  le lieu ou loge le couple présidentiel. Ils tentent d’entrer dans l’établissement et sont aussitôt face aux gorilles du chef d’État camerounais. La bagarre déclenche et va durer une quinzaine de minutes  avant d’être repoussés par la police arrivée en renfort. L’hôtel Intercontinental est obligé de bloquer les portes. Le dispositif sécuritaire encercle l’établissement hôtelier.

Après avoir replié  sur le pont de la Guillotiere,  les activistes reviennent  avec la ferme intention d’aller déloger Paul Biya de l’Intercontinental hôtel-Dieu. Mais, il n’y est plus. Pendant ce temps, plusieurs éléments de la BAS et des Amazones  distribuent des tracts aux passants qui n’étaient pas au courant de la présence du dictateur camerounais dans leur ville. Les axes routiers et la quasi-totalité des quais  ont été  paralysés lors de la course-poursuite entre la police et les activistes camerounais. Un hélicoptère survolait la ville.

Les mouvements de la Brigade Anti-Sardinards ont impacté la cérémonie, puisque les Amazones et la Brigade Anti-Sardinards ont tenté de forcer le corridor de sécurité pour accéder à la salle. Mais, ils ont été violemment repoussés. La réception qui devait débuter à 17 heures, a plutôt démarré aux alentours de 19 heures. Le bain de foule prévu par Emmanuel Macron a été annulé  Paul Biya, ne pouvant revenir à l’Intercontinental, a dû être retenu à l’hôtel de ville.

Où a donc finalement dormi le couple présidentiel camerounais? Sous haute des services de sécurité française, Chantal et Paul Biya auraient été exfiltrés de l’hôtel Intercontinental vers un lieu protégé par l’armée française, selon certaines indiscrétions.

Après avoir été virés de l’hôtel Intercontinental de Genève, Paul Biya vient encore de subir une autre humiliation à Lyon,  toujours à  l’hôtel Intercontinental. Décidément.

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