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PARIS À FEU ET À SANG:PLUSIEURS POLICIERS ET GENDARMES TABASSÉS ET BLESSÉS PAR DES MANIFESTANTS

Dans plusieurs villes françaises, les manifestants sont descendus nombreux pour dénoncer le texte sur la sécurité  » globale  » et appeler à son retrait pur et simple. Dans ces manifestations, 62 policiers et gendarmes ont été blessés. Selon l’AFP, plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des policiers tabassés par des manifestants.

A Paris, 23 membres des forces de l’ordre ont été blessés lors de la manifestation contre la proposition de loi « sécurité globale », samedi 28 novembre, a annoncé le ministère de l’Intérieur. Gérald Darmanin a condamné « des violences inacceptables contre les forces de l’ordre ».

Plusieurs vidéos montrent des policiers violemment pris à partie, frappés en étant parfois à terre. Sur les images tournées dans un nuage de gaz lacrymogène sur la place de la Bastille, un groupe de forces de l’ordre en plein repli est visé par des projectiles et des coups de bâton. Des policiers répliquent avec leur matraque mais l’un d’eux est entraîné au sol, où il reçoit de nombreux coups de pied et de genou.

Un policier lui venant en aide est à son tour pris à partie. Le fonctionnaire au sol parvient à se relever mais est de nouveau poussé à terre, où une nouvelle pluie de coups s’abat sur lui. L’homme finit par être secouru et mis à l’abri par l’un de ses collègues. Le tabassage aura duré une trentaine de secondes.

Au total, ces manifestations ont rassemblé, selon l’Intérieur, 133.000 personnes dont 46.000 à Paris, les organisateurs annonçant pour leur part 500.000 participants dont 200.000 dans la capitale. Le ministre Gérald Darmanin a dénoncé une violence inacceptables contre les forces de l’ordre.

La forte mobilisation contre la proposition de loi « Sécurité Globale », de nature notamment à entraver la liberté d’informer est intervenue après deux scandales de violences policières en quelques jours, qui ont porté le sujet à ébullition et contraint le président Emmanuel Macron à s’impliquer dans le dossier.

Lundi 23 novembre, la police a violemment évacué un camp de migrants « oubliés  » de l’évacuation de Saint-Denis, arrachant les tentes et frappant plusieurs personnes, dont un journaliste, avant de chasser les migrants hors de Paris. Des violences condamnées à l’unanimité, jusque chez LREM.

Enfin, jeudi 26 novembre, une enquête du média Loopsider a révélé une effarante et très grave affaire de violences policières, dans le 17ème arrondissement : des policiers se sont acharnés sur un producteur de musique, le tabassant à trois, le gazant à la grenade et le braquant avec leur arme alors qu’il n’opposait aucune résistance. Ensuite, les policiers ont menti en l’accusant de violences. Ils ont été suspendus et placé en garde à vue vendredi.

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