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OUATTARA ÉCARTE GUILLAUME SORO ET BLÉ GOUDÉ DU DIALOGUE POLITIQUE

Le dialogue politique initié par le président Alassane Ouattara, reprend ce mardi 21 décembre 2021 en Côte d’Ivoire . Une vingtaine de partis poursuivent avec le gouvernement les discussions qui étaient à l’arrêt depuis un an : libération des prisonniers politiques, retour des exilés, réforme de la Commission électorale indépendante et du code électoral…

Le Premier ministre Patrick Achi s’est réjoui de l’ouverture de la cinquième phase du dialogue politique qui se veut « ouverte, transparente et inclusive ». Pour lui, ce dialogue consacre un élan « irréversible dans notre nation ».

Le dialogue politique est un cadre permanent de rencontres et d’échanges entre les acteurs de la vie politique en vue de trouver par le débat des idées un « consensus des positions et concerté aux enjeux de l’actualité » socio-politique. Cependant, on note l’absence de Guillaume Soro qui est réfugié en France.

Sur le cas de l’ex-président de l’Assemblée nationale  Soro Guillaume Kigbafori, le président Alassane Ouattara, interrogé par Jeune Afrique sur la possibilité de renouer ou dialoguer avec lui, avait carrément botté en touche cette idée.

« Je n’ai rien à dire de particulier sur le cas de Guillaume Soro. Ce dossier n’est pas à mon niveau, mais entre les mains de la justice. Les faits qui lui sont reprochés sont d’une extrême gravité et il a été l’objet d’une condamnation à perpétuité, mais il peut évidemment rentrer et faire face à la justice. », a répondu Alassane Ouattara.

Charles Blé Goudé, le président du Cojep qui se trouve toujours à La Haye, aux Pays-Bas, affirme que sa formation n’y a pas été conviée et le regrette, même s’il salue le principe d’un tel dialogue.

« Nous ne sommes pas invités et nous pensons qu’il faut que ce soit un dialogue inclusif. Il faut ouvrir le dialogue pour que chacun puisse dire ce qu’il a à dire, faire ses propositions. La Côte d’Ivoire a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles. Aucune raison ne nous a été donnée, on n’a même pas été approchés du tout. En tout état de cause, c’est un appel que je lance au gouvernement et aux organisateurs du dialogue politique. La crise est tellement profonde qu’il faut un dialogue inclusif. » , écrit Charles Blé Goudé, président du Cojep.

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