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LES ÉNORMES RICHESSES ET LES ENJEUX DE LA RECOLONISATION DE LA CÔTE D’IVOIRE PAR LA FRANCE

LA GUERRE ÉCONOMIQUE EN COTE D’IVORE : La militarisation, le terrorisme et la dépopulation des ivoiriens. La recolonisation brutale et barbare de la France en Cote d’Ivoire.

LA TERREUR ET LE TERRORISME: Pour ceux qui ne savent pas ce qui se passe actuellement en Côte d’Ivoire avec les microbes dans les quartiers, gendarmes dans les villes, « Dozos » dans les villages et militaires aux frontières, c’est du pur terrorisme. Les microbes sont des terroristes urbains déguisés en « Enfants en conflit avec la loi ». Il fallait trouver un doux euphémisme pour embellir leur mission. Leur rôle est de créer la psychose totale en découpant la population à machette, décapiter les résistants et exhiber leurs têtes comme un trophée de gloire. Il faut semer la terreur la plus atroce en brulant vif les partisans de l’opposition et rayer leurs villages de la carte. C’est un génocide identitaire pour éterniser le pouvoir de M. Ouattara et protéger les intérêts de la France peu importe le nombre de morts.

Pourquoi utilise-t-on les microbes comme supplétifs de l’armée pour commettre le génocide ? Pourquoi habille-t-on les microbes en tenues militaires et uniformes sans NUMERO MATRICULE pour massacrer la population alors que l’armée de Cote d’Ivoire a un effectif de 34 000 hommes dont 22 000 actifs et 12 réservistes ? La réponse est très simple. Les microbes ne sont pas identifiés donc leurs actes ignobles ne seront pas poursuivis. Le pouvoir en place recrute aussi les miliciens et mercenaires de la CEDEAO pour perpétrer le génocide puisque personne ne les connait en Côte d’Ivoire, leurs actes seront ignorés par la CPI.

LA GUERRE ECONOMIQUE / COMMENT PILLER UNE NATION QUI RESISTE AUX IMPERIALISTES OCCIDENTAUX À DISTANCE ?

Comment peut-on dépouiller totalement une nation de ses ressources naturelles, réduire sa population au silence, faire sortir ses citoyens de leur pays et la remplacer par les allogènes ? Comment reformer une armée nationale et l’administration du territoire en la substituant aux étrangers ? Quel est le rôle de la France, la CEDEAO, UA, ONU et Communauté internationale ?

Lorsqu’on parle de l’économie de la Cote d’Ivoire les gens font très souvent allusion au café, cacao, hévéa et anacarde mais ils se trompent. La Cote d’Ivoire n’est pas convoitée pour ses ressources naturelles agricoles mais minéralières.

Franchement entre nous, est-ce que 1kg de café a plus de valeur que 1 kg d’or? NON. Est-ce que 1 kg de cacao a plus de valeur que 1 kg de diamant ? NON. Est-ce que 1kg de coton a plus de valeur que 1 kg de coltan NON. Est-ce que 1kg d’anacarde a plus de que 1 kg de manganèse ? NON. Est-ce que 1 kg d’hévéa (latex) a plu s de valeur que 1 kg d’uranium? NON. De même est-ce que 1 baril d’eau a plus de valeur que 1 baril de pétrole? NON. Est-ce que 1 m3 de bois a plus de valeur que 1m3 de gaz ? NON.

Ceux qui ne comprennent pas les paradigmes de l’impérialisme ne comprendront jamais les théories du développement, l’industrialisation et la transformation car l’économie des matières premières agricoles n’a pas la même valeur que l’économie des matières premières minéralières.

Premièrement, ce qui intéresse actuellement la France c’est le pétrole brut et le gaz qu’elle peut librement extraire offshore dans l’océan sans contrôle et l’approbation de l’OPEC. La France veut de l’or, la bauxite, l’uranium, le diamant, le manganèse et tout ce qui est ressources minières car elles sont d’une valeur tres importante.

En deuxième position, la France s’intéresse à la construction des infrastructures telles que les ponts et chaussées, barrages hydro-électriques, centres thermiques, chemins de fer, métros, etc. Las construction des infrastructures économiques rapporte plus d’argent que le commerce café-cacao.

Le troisième intérêt de la France en Cote d’Ivoire c’est le contrôle des ports, aéroports, chemins de fer, péages routiers, biens immobiliers, équiper la police et l’armée ivoirienne et l’administration du territoire et les grandes entreprises du pays.

Actuellement, l’économie ivoirienne est aux mains des étrangers dont 40% par les libanais et 33% par les français. Il y a 950 entreprises françaises dont 198 (200) sont des multinationales qui représentent 50% des recettes du pays et emploient 50 000 ivoiriens. La communauté internationale détient 9 % du PIB, marocains 2%, CEDEAO 5%, ivoiriens 11%.

Pour positionner l’influence francaise en Cote d’Ivoire, la France a tout raclé sur son passage; Total et Edf contrôlent l’énergie; Bouygues et Colas ont pris les BTP; Air France et Bolloré ont récupéré le transport; BNP Paribas et Société Générale sont très puissants dans les banques; Cfao a pris le marché des services et la grande distribution; L’industrie hôtelière est dominée par Accor, Ibis, Novotel, Abidjan Catering; L’agro-industrie c’est le groupe Castel et Cemoi. Pour les télécommunications, c’est France Télécom, Alcatel. Les sociétés nationales comme la CIE, SODECI, CIPREL appartiennent à Bouygues. Bolloré quand à lui contrôle la SAGA, SDV, SITAB, SITARAIL, SOGB (caoutchouc) DAFCI (exportateurs majeurs de café-cacao). Le quart de la SIR est détenu par Total. Côte d’Ivoire Télécom est en partie prise par France Télécom. SGBCI et BICICI sont des filiales de la Société Générale et de BNP Paribas et la centrale d’Azito est détenue à un tiers par EDF.

L’ECONOMIE DE LA COTE D’IVOIRE

1, AGRICULTURE
– Cacao: 1er producteur africain et 1er producteur mondial
– Café: 1er producteur africain et 3ème producteur mondial
– Huile de palme: 1er producteur africain et 3ème mondial
– Hévéa: 1er producteur africain et 3ème producteur mondial
– Coton: 1er producteur africain et 5è producteur mondial
– Noix de cajou: 1er producteur africain et 1er mondial
– Noix de Kola : 1er producteur africain et No 1 mondial
– Beurre de Karité : 1er producteur africain et 1er mondial
– Coprah : 1er producteur africain et 1er producteur mondial.
– Noix de Coco : 1er producteur africain et 9ème mondial
– Banane : 1er producteur africain et No 5 mondial
– Canne à Sucre : 1er producteur africain et 5ème mondial
– Ananas : 1er producteur africain et No 5 mondial

Dans le secteur primaire, selon les institutions ivoiriennes, l’agriculture, élevage, pêche et forêt génèrent 66% des recettes d’exportation, constituent 27% du PIB et emploient les 2/3 de la population active. Les principales cultures d’exportation sont notamment le cacao et café (qui représentent ensemble 40% des recettes d’exportation), huile de palme, latex, coton, sucre, fruits frais (ananas, banane). N’oublions pas que la Côte d’Ivoire a 11 millions de planteurs mais 16 millions depuis 2011.

– Cacao : 1er producteur et exportateur mondial, avec une production annuelle de 1 500 000 tonnes sur 1,5 millions d’hectares de petites plantations familiales.
– Café : 3è producteur mondial mais actuellement 12ème à cause de la crise. Le café ivoirien se cultive sur une superficie de 1,2 million d’hectares de petites plantations familiales notamment le Robusta.
– Huile de palme : 200 000 hectares de palmeraies de variétés sélectionnés dont 140 000 hectares de plantations villageoise et 60 000 hectares d’ensemble agro-industriels. 14 huileries. Potentiel de production : 300 000 tonnes d’huile de palme brute par an.

-Latex : 70 000 hectares d’hévéa dont 42 000 d’ensemble agro-industriels et 28 000 en secteurs villageois. Potentiel de production actuelle : 141 379 tonnes de latex par an (3 -ème producteur mondial). La productivité est la plus élevée au monde (1675 kg/ha) pour les nouvelles variétés plantées.

– Coton : 400 000 tonnes de coton-graine soit 155 000 tonnes de coton fibres produites annuellement en plantations villageoises. Entièrement absorbées par l’industrie textile locale (filature, tissage, impression, confection) 1er producteur africain. Meilleur rendement africain à l’engrenage.

– Canne à sucre : 1 430 183,98 tonnes sur 20 000 hectares dans le Centre et le Nord du pays en zones de savane.
– Ananas : 260 057 tonnes d’ananas produites, 1er exportateur africain et 5e mondial (ancien No 1 mondial)
– Bananes douces (poyo) 307 227 tonnes de bananes produites sur 20 000 hectares de petites et moyennes plantations, principalement dans le Sud-est du pays (1er exportateur ACP).
– Mangues (15 000 tonnes/ an exportées, 1er producteur africain et No 3 dans le monde
Autres produits agricoles:
– Riz paddy (1 000 000 tonnes) sur une surface cultivée de 304 856 hectares
– Maïs (608 032 tonnes) sur 278 679 hectares
– Igname (4 970 949 tonnes) 4ème producteur mondial sur 563 432 hectares
– Manioc ( 2 047 064 tonnes) sur 269 429 hectares
– Bananes plantain (1 519 716 tonnes) sur 433 513 hectares
– Noix de cola (65 200 tonnes premier exportateur mondial
– Taro ( 500 000 tonnes)
– Tabac ( 300 tonnes)
– Agrumes (500 000 tonnes )
– Arachides (145 000 tonnes)
– Noix de cajou (702 510 tonnes )
– Karité (1 300 000 tonnes)

– Forêt 3,7 millions d’hectares de forêt contre 15 millions en 1960 du fait de l’exploitation intensive et d’une agriculture itinérante détruisant quelque 500 000 hectares par an. Production 2 500 000 tonnes de grumes. Programmes de reforestation en cours (20 000 ha / an). Les cultures sur brûlis ont notamment détruit les forêts du centre, est, nord et sud du pays. Les terres les plus fertiles du pays où poussent le café, cacao et l’hévéa sont celles de l’ouest, centre ouest, sud-ouest et du grand ouest. L’économie du pays se repose sur l’ouest. L’ouest représente 40% de l’économie ivoirienne.

Huile essentielle d’agrumes- 1er exportateur mondial d’huile de bergamote Coco râpé (1/3 de la production mondiale) 130 000 tonnes et huile de coprah (15 000 tonnes) Fruits en jus et séchés.

– Elevage- 1% du PIB. Cheptel estimé à 1 250 000 bovins, 2 300 000 ovins et caprins, 400 000 porcins, 26 000 000 de volailles. Production annuelle de viandes et abats 90 000 tonnes, production en volailles 25 000 tonnes.
– Pêche- 70 000 tonnes pêchées en 1995 dont 2/3 par la pêche artisanale (14 milliards FCFA) et 1/3 par la pêche industrielle (pour 6 milliards FCFA). 1er exportateur africain et 2è exportateur mondial de conserves de thon (50 000 tonnes).

MINES ET GÉOLOGIE
Dans les richesses géologiques selon le ministère des mines, il y a de nombreux indices de minéraux et d’importants gisements miniers et de matériaux industriels (or, diamant, fer, nickel, manganèse, tantalite (coltan), bauxite, cobalt, tungstène, étain, rutile, ilménite, pierres ornementales, faluns, sable de verrerie, argiles) dont certains tels que le manganèse, le diamant, la tantalite, l’or et les faluns ont déjà fait ou font l’objet d’exploitations industrielles et artisanales.

Dans les hydrocarbures, le pays produit 130 millions de pieds de cubes par jour et 50 000 barils de pétrole par jour.

La production minière d’or est de 2.5 tonnes par an. Plus de Trois Milliards de Tonnes de Fer avec une teneur de concentration de 40% dans l’Ouest dans la région de Man. Plus de 250 millions de tonnes de nickel latéritique dans la région de Biankouma et Touba au nord de Man toujours à l’ouest du pays. Le manganèse est de plus de 5 millions de tonnes de réserve à 45% Mn concentré (Grand-Lahou et Odiénné). Bauxite : 1 milliard de tonnes de réserve à 50 % d’alumine et de 4 % de silice (SiO2 ). Les principaux gisements: Bongouanou (Bénéné et Elinzué), Tabou – Lakota – Bouaflé – Grand-Lahou – Bondoukou – Toumodi. Diamant: importantes masses de kimberlites (roches mères du diamant) identifiées aux côtés des gisements alluvionnaires existants à Séguéla, Tortiya, Zuénoula, etc. La Columbo Tantalite: Les plus importants gisements sont dans les parties Nord et Centre du Pays (avec des teneurs variant de 60 à 65 % de Ta2O5 . Pierres Ornementales. Le nickel latéritique de Biankouma-Touba (Nord-Ouest du pays) avec (226 millions de tonnes à 1.5% Ni et 0.10% Co). Le diamant près de 200 000 carats dans la seule zone de BOBI (Séguéla) . La région de Daloa, Gagnoa, Vavoua, Soubré et Issia a de l’or massif le plus important du continent africain, une découverte extraordinaire. L’or est exploité illicitement.

REMARQUES : Il y a 2 types de matières premières : (1) agricoles et (2) minerais.
Nous remarquons ici que nous exportons seulement que des matières premières c’est à dire des produits bruts non transformés) voici l’erreur de notre sous-développement, le chômage et la pauvreté. Il n’y a aucune transformation, aucune industrie et aucune valeur ajoutée sur nos matières premières.
2. Le peuple ivoirien n’a pas constaté qu’en exportant le cacao non transformé voici ce que ça donne
40 % pour les industriels et multinationales occidentales
28 % gouvernements occidentaux (taxes, impôts, douanes, etc.)
25 % brokers, traders, supermarchés, magasins et petits détaillants, etc.
7 % les planteurs, pisteurs, transporteurs, entreprises et gouvernement ivoirien dont le planteur ivoirien ne bénéficie que de 2% de son propre labeur et les entreprises et le gouvernement ivoirien se partagent 5% les multinationales se tapent 93% du bénéfice
L’industrie du cacao c’est 100 milliards US dans le monde
L’industrie du chocolat c’est 3000 milliards US dans le monde
Les industriels du cacao emploient 30 millions de personnes dans le monde
Le budget de la Côte d’Ivoire est 34 milliards US

La Cote d’Ivoire est un pays riche avec une population tres pauvre. Il y a 80% de chomeurs et 90% de TRES PAUVRES, 5% de PAUVRES, 3% de CLASSE MOYENNE et 2% RICHES. Les statistiques disent que le pays se porte tres bien et les tous les ivoiriens mangent bien.

LA FRANCE EST ENTRAIN DE CAUTIONNER UN PRÉSIDENT ILLÉGAL ET ILLÉGITIME EN COTE D’IVOIRE. IL Y A TROP DE PRISONNIERS POLITIQUES ET MILITAIRES, DES MILLIRERS EXILÉS POLITIQUES, LA PAUVRETÉ ET UNE VRAIE DICTATURE.

Sylvain Kipre

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