Accusé levez-vous Afrique Monde Politique

LE RÉGIME TALON DÉCIDE D’IMPOSER LE VACCIN CONTRE LE COVID-19

Le Gouvernement béninois  en son Conseil des Ministres du 24 Mars 2021, vient de décider de faire vacciner notre population du vaccin anti-COVID.19.

Tout le monde sait que ces vaccins, conçus précipitamment et mis en circulation, soulèvent de graves problèmes de santé non encore élucidés parce que non suffisamment testés pour en en établir l’efficacité et l’innocuité. Le cas le plus grave, c’est le fameux AstraZeneca par exemple. Des rumeurs émanées des aveux des chercheurs des laboratoires eux-mêmes révèlent que les éléments servant de cobayes sont les « animaux et les Africains ». Et l’on sait que les Grandes Firmes des Grandes Puissances Impérialistes de ce monde ne font rien gratuitement sans intérêts destructeurs.

Tous les jours, les enfants de tous les âges arrivent dans les centres de santé, tremblant de fièvre à plus de 40°C parce que atteints de paludisme et pour faute de quelques sous de leur famille, ils meurent par milliers dans les bras de leurs parents impuissants. Cela n’émeut personne. Ni les grandes firmes, ni l’OMS.

Jamais jusque-là, les laboratoires dans le monde ne se sont précipités pour y trouver des vaccins et les offrir gratuitement à la population africaine. C’est apparemment le cas de notre propre gouvernement puisque dans nos centres de santé, la moindre nivaquine manque pour soigner un enfant ou toute personne atteinte de paludisme et l’on demande de l’argent pour vous soigner et pour payer des médicaments.
Alors, le Gouvernement décide en Conseil des Ministres de faire vacciner parce que Bill Gates aurait financé une initiative de vaccination gratuite en Afrique, dite COVAX. Il se pose un simple problème de bon sens. Vraiment, il se pose de graves problèmes d’humanité et de droits de l’Homme.

Le premier problème : C’est comme si on veut conférer à cette vaccination un caractère obligatoire. Oui, dès lors que c’est le gouvernement qui décide de quelque chose en Conseil des Ministres, il s’attache à cette chose comme un caractère de « décision exécutoire » et porte automatiquement un caractère contrainte. On peut y penser. Mais pour nous, ce n’est pas obligatoire.

Donc, vous décidez de vacciner la population sans la volonté exprimée de cette population de se faire vacciner. Or, le premier droit de l’Homme, c’est de disposer de son corps et de n’accepter toute action concernant ce corps que par sa volonté. Même en cas de pandémie.

Allez-y un peu, pas très loin dans le Bénin profond comme les gens disent, et vous vous rendrez compte que le CORONAVIRUS n’est nullement la préoccupation des populations pour exiger la vaccination. Tout simplement parce que sur 100 personnes atteintes à peine 1% en décèdent et depuis un an le Bénin ne compte à peine que 😯 décès. Ce n’est pas la préoccupation de la population. La population est demanderesse des vaccins anti-paludisme, contre ce paludisme qui occasionne des tas de morts dans nos foyers. La population est demanderesse de produits anti-diarrhéiques, anti-SIDA, etc., mais pas de vaccin anti-COVID.
Donc, on décide de vacciner sans le consentement des intéressés.

Alors, il se pose un deuxième problème. Un problème de responsabilité. En termes clairs, si on me vaccine sans mon consentement et qu’il y a après des conséquences sur mon corps, qui en répond ? Autrement dit, dans cette situation de confusion où on ne sait pas les conséquences des effets secondaires de ce vaccin, qui va assurer les réparations des conséquences éventuellement dommageables ? Si cela entraine demain d’autres maladies, qui me soigne ?

Les premiers responsables de cette situation devraient être les laboratoires fabriquant de ces vaccins ainsi que les initiateurs de « vaccins anti-Covid en Afrique ». Or, il se fait que ces laboratoires ont négocié, dans cette affaire, une clause de non responsabilité. En décidant de faire vacciner la population, notre Gouvernement substitue sa responsabilité à celle des laboratoires et grands décideurs du monde.

Dans cette situation, on ne saurait se fier à de simples déclarations de ministre ou de gouvernement dont le caractère éphémère ne répond nullement à ces exigences et qui ne revêtent aucun caractère juridique.

Voilà pourquoi nous alertons pour dire, la population du Bénin doit exiger immédiatement la prise par le Gouvernement d’un Décret portant clause de responsabilité avec obligation à l’Etat du Bénin, de faire face aux conséquences dommageables d’une telle injection de vaccin anti-COVID.

Sans cette disposition, toute personne a le droit de refuser de se faire vacciner. Il s’agit d’un droit fondamental de l’Homme. Si quelqu’un, malgré cette nécessité, se donne volontaire pour cette vaccination, il sera seul responsable des conséquences éventuelles qui en découleraient.

Le Président,
Me. Aboubakar Baparapé
Avocat à la Cour

Articles Similaires