Afrique Politique

L’ARTISTE MEIWAY ENSEIGNE LA POLITIQUE À ALASSANE OUATTARA

J’ai suivi successivement les vidéos de deux acteurs majeurs de la scène socio-politique ivoirienne ces derniers jours. J’ai nommé Alassane Dramane Ouattara et Frédéric Ehui Meiway. Ce que je retiens c’est que ces deux sorties viennent rappeler une fois de plus que la sagesse n’est vraiment pas dans l’âge.

Si je ne m’abuse, Alassane Dramane Ouattara, le président de la Côte d’Ivoire, a 78 ans et Frédéric Ehui Meiway, l’artiste musicien en a 58. C’est dire que le second aurait pu être le fils que le premier aurait eu à 20 ans. C’est dire aussi que dans le principe, le premier aurait dû être celui-la qui enseigne la sagesse au second, son fils.

Fort malheureusement, des deux interventions, la sagesse est plutôt du côté du second, du fils, pendant que le père patauge dans la boue de la vile bassesse humaine, de l’irresponsabilité et de l’égoïsme.

Oui, par son tempérament et son verbe très posé, par la profondeur des mots choisis, par la clarté de son discours et le caractère véridique de son propos, dans un contexte aussi chargé de risques pour la Côte d’Ivoire, le jeune Meiway enseigne la sagesse au vieux Ouattara, visiblement sous le joug de la sénilité et incapable de se rendre compte que le disque qu’il a choisi de jouer est rayé depuis très longtemps. Ce vieux disque plein de ridicule qui se jouait dans les années 90 et consistant pour le timonier à venir répondre favorablement à un prétendu appel à la candidature qu’il a lui-même instrumentalisé en sous-main. Ah, si le ridicule tuait!

Il ne reste qu’à faire chapeau bas au jeune Ehui Meiway pour sa loyauté à son peuple et son courage devant l’histoire. Il ne sert à absolument rien de s’en prendre à lui et de vouloir le boxer en dessous de la ceinture, comme tentent de le faire aussi bassement certains thuriféraires du vieux timonier ivre. Il n’a fait que dire la vérité. Elle ne sonne pas bien aux oreilles des saprophytes et autres courtisans inconditionnels, mais c’est elle, la vérité.

Kato!

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