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LA SOUS-PRÉFECTE BOXEUSE ET LE PROFESSEUR BATTUS S’AFFRONTENT ENCORE

Après l’affrontement dans une salle de classe transformée en ring de boxe, c’est maintenant l’affrontement médiatique entre la sous-préfecte d’Ayos et le professeur de philosophie. Chacun donne sa version avant certainement une autre confrontation dans les palais de justice.

Mireille Sandrine NGO MBEY, Sous-préfète d’Ayos, déclare : « Quand j’arrive devant la salle de M. Ondoua, je me présente à lui et il me dit tout de suite, ‘vous n’entrez pas madame’. Je l’ai donc poussé avec la pomme de ma main en disant, ‘monsieur, reculez’, comme on fait avec l’enfant.

C’est comme ça qu’il m’empoigne, il me jette sur les élèves du premier banc. J’ai juste eu le temps d’attraper sa cravate et de m’agripper à lui. »

Et la version  Steve ONDOUA, Professeur de Philosophie au lycée d’Ayos,  est bien différente : « Lorsque j’ai vu la dame arriver, la première chose qu’elle a demandé, c’était de savoir qui moi je suis. Je me suis normalement présenté.

Elle m’a dit qu’elle avait une enquête inopinée; qu’elle voulait non seulement sévir dans ma salle de classe, mais elle voulait aussi causer avec les élèves.

Mais, je lui ai rappelée que j’étais en situation d’évaluation et que, à défaut de revenir, si elle pouvait me permettre au moins de retirer les copies des enfants.

C’est comme cela que la dame me bouscule en me demandant de sortir. Elle m’a bousculé, je me suis adossé au mur pour garder mon équilibre ».

Est-ce le rôle d’un sous-préfet d’aller régler les problèmes de discipline dans des les lycées et collèges sans même tenir informé le chef d’établissement ? Le sous-préfet peut-il se substituer à la police ? Le sous-préfet doit-il traiter un enseignant dans sa salle de classe comme son  » enfant « ?

À force de se faire appeller  » chef de terre » , les autorités administratives se livrent aux abus de pouvoir en toute impunité.

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