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DONALD TRUMP OUVRE LES PORTES DE L’ENFER

Donald Trump a t-il ouvert l’apocalypse? certainement pense un amiral anglais il dit je cite  » Ne vous y trompez pas, l’Iran n’est ni l’Irak ni la Libye. Une guerre à grande échelle contre l’Iran serait beaucoup plus meurtrière, coûteuse et déstabilisatrice que ces interventions; L’amiral britannique Lord West a déclaré l’année dernière au Daily Star Online que gagner une telle guerre nécessiterait pas moins d’un million de soldats, soit presque le nombre total de militaires américains en service actif dans le monde entier. Même si une guerre directe avec l’Iran ne conduit pas à une confrontation avec la Chine, la Russie et les autres alliés non absorbés, ce serait encore pire que le Vietnam et l’Irak réunis en termes de mort, de destruction, de dépenses et de déstabilisation régionale ».

Les répercussions de l’opération américaine lancée sur ordre du président Donald Trump dans laquelle a été tué l’un des acteurs les plus puissants du Moyen-Orient, le général iranien Qassem Soleimani, font craindre le pire pour la région.

Des craintes à la mesure de l’influence de celui qui était le chef des forces iraniennes Al-Qods, unité d’élite des Gardiens de la révolution, inscrite sur la liste américaine des « organisations terroristes » en avril 2019.

Les États-Unis ont d’ailleurs appelé vendredi tous leurs ressortissants à quitter l’Irak « immédiatement », alors que l’Iran a d’ores et déjà promis de venger la mort du stratège militaire de la République islamique « au bon moment et au bon endroit ».

De Téhéran à Beyrouth, en passant par Damas et Bagdad, le général en charge des opérations extérieures de la République islamique était le commandant de l’ombre de « l’axe de la résistance » contre les États-Unis et Israël, respectivement qualifiés de « Grand Satan » et d’ »entité sioniste » par l’Iran.

Le président américain Donald Trump a estimé, vendredi dans un tweet, que Qassem Soleimani aurait dû être tué « il y a des années ». « Le général Qassem Soleimani a tué ou grièvement blessé des milliers d’Américains sur une longue période et prévoyait d’en tuer beaucoup d’autres (…). Il était directement ou indirectement responsable de la mort de millions de personnes », a-t-il justifié.

La mort de Qassem Soleimani intervient surtout trois jours après une attaque inédite de partisans pro-iraniens contre l’ambassade des États-Unis à Bagdad, mais aussi d’une série d’attaques à la roquette menées, ces dernières semaines, contre ses diplomates et ses soldats américains. Une série attribuée par Washington à des forces chiites parrainées par l’Iran. Le secrétaire d’État Mike Pompeo a affirmé vendredi que le responsable iranien préparait une « action d’envergure » menaçant des « centaines de vies américaines ».

Peu après que le président américain Donald Trump a assuré ne pas chercher la guerre avec l’Iran, Washington a de nouveau frappé en Irak. L’armée américaine a mené, vendredi 3 janvier au soir, une attaque aérienne contre une milice chiite sur la route de Taji, au nord de Bagdad (Irak), a rapporté la télévision publique.

L’Iran a fait savoir vendredi au Conseil de sécurité de l’ONU qu’elle se réservait le droit d’exercer sa légitime défense en vertu des lois internationales, après ces assassinats. Dans une lettre, son représentant à l’ONU, Majid Takht Ravanchi, écrit que l’assassinat de Qassem Soleimani « est un exemple évident de terrorisme d’État et, en tant qu’acte criminel, constitue une violation flagrante des principes fondamentaux du droit international et, en particulier, ceux stipulés dans la Charte des Nations unies ».

Les États-Unis ont commis leur « plus grave erreur » en tuant Soleimani, a averti le Conseil suprême de la sécurité nationale, plus haute instance sécuritaire d’Iran. « Ces criminels subiront une dure vengeance au bon endroit et au bon moment. » Le guide suprême iranien Ali Khamenei et le président Hassan Rohani ont, eux aussi, appelé à des représailles.

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