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DES CADAVRES RECHERCHENT LEURS FAMILLES POUR ÊTRE INHUMÉS AU CAMEROUN

Sept personnes ont été tuées dans un accident de la circulation survenu dimanche soir sur la nationale n°3 au lieu-dit PK 28. Leurs dépouilles ont été déposées à la morgue de l’hôpital régional annexe d’Edéa. L’accident impliquait un véhicule de marque Toyota Picnic en provenance de Douala et un camion semi-remorque.

Dans un communiqué signé le lundi 20 septembre, le préfet du département de la Sanaga-Maritime (région du Littoral), Cyrille Yvan Abondo, prie les proches à venir les récupérer. Trois des sept corps ont été identifiés et d’autres nécessitent «une inhumation en urgence», indique l’autorité administrative.

Celui-ci invite les familles des victimes à «bien vouloir prendre impérativement l’attache» avec la morgue en vue des modalités de récupération des dépouilles.

Le problème des corps abandonnés dans les morgues est monnaie courant au Cameroun. Le 10 juin dernier par exemple, le directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, donnait 8 jours aux familles ayant abandonné leurs dépouilles à la morgue du Centre hospitalier d’Essos à Yaoundé pour les retirer. Sinon, les dépouilles « seront mises à la disposition des autorités municipales pour inhumation », avertissait-il.

En février de l’année en cours, la mairie de Nanga-Eboko, chef-lieu du département de la Haute-Sanaga (région du Centre), a procédé à l’inhumation de onze corps abandonnés depuis deux ans à la morgue de l’hôpital de district de la commune.

Un mois plus tôt, le directeur de l’Hôpital central de Yaoundé (HCY), Pr Joseph Fouda, rendait publique une liste de 119 corps abandonnés à la morgue de cet établissement de santé.

Selon les responsables des hôpitaux, les corps abandonnés sont souvent des personnes indigentes dont les dépouilles ont été déposées à la morgue par les services de la police ou de la gendarmerie, les mairies ou des citoyens lambda.

Source : Actucameroun

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