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CLAUDE LEROY, LE CHARLATAN BLANC QUI TUE LES ÉPERVIERS

Par Yves de Fréau

L’équipe nationale du Togo et son drôle de guide, Claude Le Roy, en voyage aux Iles Comores pour entamer les préliminaires de la coupe du monde 2022, au même titre que le Lesotho, l’Erythrée, le Soudan du Sud, l’Ile Maurice, Djibouti, Eswatini, Sao Tomé-et-Principe, le Rwanda, le Tchad, la Somalie, le Botswana, le Burundi, c’est la conséquence des mauvais résultats du technicien français depuis qu’il a débarqué à Lomé, il y a trois années.

Cette équipe, mondialiste en 2006, classée actuellement parmi les minables, et qui, au lieu de se faire discrète, fait tout pour se faire voir à Moroni dans ce contexte, ça a été pour nous, Togolais, un premier scandale. Le second scandale, c’est lorsqu’avant le match, et pour encourager ses joueurs, le vieux sélectionneur affirmait tout simplement que, jouer contre les Comores, lui serait…difficile. Il n’existe pas de match facile pour Claude Le Roy. Mais il est ainsi, le vieux technicien français. Lui qui craint tout. Qui a peur de tout. Un véritable accident de l’histoire du football togolais.

Que le Togo croise demain le Lesotho ou Sao Tomé-et-Principe, sûrement qu’il en aurait peur. Où sont donc passés ces vaillants guerriers, Serge Akakpo, Ouro-Akoriko Sadate, Serge Gakpé, Womé Dové, Placca Fessou, Ayité Jonathan et j’en passe… ? Où sont-ils passés ces garçons tant réclamés par le peuple, et que le vieux technicien a enfouis dans le temps ? Ce vieux qui, en trois années de présence ici a tout détruit. Jouer contre les Comores, c’est difficile, disait-il. Au finish, les Eperviers s’en sortent avec un nul crispant et dangereux. Avec lui, le Togo n’est pas loin de subir le plus gigantesque affront de son histoire, si on n’y prend garde. Les calculs préviennent qu’avec un nul de 2 buts partout, l’histoire de la coupe du monde 2022 des Eperviers s’arrêterait au mardi 10 septembre 2019. Rien qu’à y penser, on en meurt.

Claude Le Roy, c’est un véritable accident de l’histoire du football togolais. Avec lui, tout peut arriver. Même l’irréparable d’autant qu’il est défini :
– au point 1 que dans les buts des Eperviers de Claude Le Roy, git un goal qui garde rarement ses filets vierges.
– au point 2, l’attaque des Eperviers de Claude Le Roy, marque rarement plus d’un but.
– au point 3, les Eperviers de Claude Le Roy, n’ont plus gagné à Lomé, il y a plus de trois ans ; depuis leur victoire 5-0 sur Djibouti en éliminatoires de la CAN 2017 le 04 septembre 2016…
– au point 4, le jeu basé sur l’improvisation et la débrouillarde individuelle, toujours prôné par Claude Le Roy, ne donne confiance à personne.
Et donc, tout peut arriver. Dans la mesure où, le vieux n’a habitué personne à un quelconque renversement de situation en cas de difficultés tactiques croisées en plein match. Des raisons qui avaient décidé le public sportif togolais à réclamer déjà sa démission. Et puis là-bas à Moroni, la délégation togolaise s’était comportée comme des écoliers en excursion. Du président de la fédération au plus anonyme des voyageurs, une insouciance totale face au but réel de la présence togolaise sur ces iles innocentes. Jusqu’au point où un confrère ait fini par remarquer que c’est trop festif, ce déplacement à Moroni !

Des clichés en plein préparatif de ce match, on en a vus. Et si ce n’est le président de la Fédération qui pose avec un maillot à lui offert par un club dont il visitait le siège, c’est le sélectionneur qui prend le devant pour se faire mieux voir dans une photo récréative. Là, le vieux sélectionneur voulait voler la vedette au groupe musical togolais « Too Fan ». On sentait au niveau des joueurs, une sorte de récréation qui ne disait pas son nom. La fin n’a donné que ce qu’elle devait donner : un résultat nul 1-1 et une prestation terne devant une équipe des Comores quelque peu insouciante et naïve.

Rien qu’à voir les observations faites par la presse sur la toile, juste après le coup de sifflet final de la piteuse prestation affichée devant ce modeste adversaire pour évaluer l’ahurissante responsabilité prise par ceux qui ont remis le vieux à cette place… Morceaux choisis, « En ce qui me concerne… » écrit un premier confrère, « …au-delà du fait que les joueurs étaient presque tous en deçà de la moyenne, le coach n’a été d’aucun atout pour son équipe. Pire encore, il l’a détruite par ses remplacements. Rien n’a donc changé sous les tropiques ».
Est-ce vraiment ce que voulaient ces employeurs qui ont fait de nouveau confiance au vieux ?

La réaction suivante s’exprimait dans un sens tout à fait semblable. Elle dit, « Voilà ce que ça coûte d’avoir une équipe de jeunes joueurs coachés par un vieux aux méthodes dépassées ! ». Et la troisième d’aller avec ce commentaire : « une vraie et bonne équipe, devant des Nations supposées faibles, devrait tenir son avance lorsqu’elle mène. Ne pas pouvoir conserver un score avantageux est un problème tactique. Oui, des erreurs peuvent survenir au cours d’une rencontre mais Bassa Djeri (le goal chéri de Claude Marie Le Roy) nous envoie des signaux à douter de ses qualités y compris celles du fameux sélectionneur ».

Ces différentes réactions, nous ramènent à une seule question : qu’on nous donne une seule raison qui a favorisé le maintien de Claude Le Roy, au poste de sélectionneur du Togo ? Encore qu’il est le premier à rester plus de trois années à ce poste. Il est le plus cher jamais engagé par le Togo. Et le plus nul en matière de résultats. Un véritable accident.

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