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CLAUDE GUÉANT, BRAS DROIT DE SARKOZY CONDAMNÉ

Claude Guéant, bras armé de Nicolas Sarkozy, chargé des missions louches, vient  d’écoper d’une peine de deux ans de prison dont une année ferme.
La sentence est définitive pour Claude Guéant.

C’est mercredi 16 janvier, que la Cour de Cassation a confirmé le jugement de la Cour d’appel de Paris prononcé le 23 janvier 2017. L’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy est condamné à deux ans de prison, dont un ferme, dans l’affaire dite “des primes liquides”. Il a aussi écopé d’une amende de 75.000 euros et d’une interdiction définitive de toute fonction publique pour une durée de cinq ans.

L’affaire des “primes en liquide” porte sur des primes en espèce que se seraient versés chaque mois des membres du cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère l’Intérieur. Les juges lui reprochaient d’avoir prélevé cet argent illégalement sur une enveloppe destinée aux frais d’enquête et de surveillance (FES) des policiers.

La procédure portait sur un montant global de 210.000 euros
Selon Europe 1, la procédure portait sur un montant global de 210.000 euros, soit 10.000 euros par mois remis entre 2002 et 2004 à Claude Guéant. Il était notamment accusé d’en avoir gardé la moitié et d’avoir reversé le solde à trois de ses collaborateurs.

Guéant avait affirmé que l’argent reçu provenait de “primes de cabinet non déclarées”. Des arguments qui ne semblent pas avoir convaincu la Cour de cassation qui a rejeté son pourvoi. À noter que cette condamnation à de la prison ferme n’est pas forcément synonyme de détention pour Claude Guéant. Les peines inférieures à deux ans de prison peuvent être aménageables.

La descente aux enfers commencée en juin 2015, se poursuit inlassablement. Suite aux soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, les biens de l’ex ministre de l’intérieur français Claude Guéant , avaient été confisqués.

La maison et l’appartement de Claude Guéant (ph2), mis en examen en 2015 pour «blanchiment de fraude fiscale en bande organisée» et «usage de faux», avaient été saisis. Les juges avaient  fait savoir qu’ils s’intéressaient également à un virement de 500.000 euros perçu en mars 2008 par Claude Guéant.

L’étau se resserre donc autour de Nicolas Sarkozy, la pièce centrale du puzzle qui, après avoir bénéficié des financements du guide libyen Mouammar Kadhafi, a décidé de l’éliminer, espérant effacer toutes les traces.

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