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APRÈS L’AVC, ALI BONGO PERD LA TÊTE ET NE DIRIGE PLUS LE GABON

« le Gabon, Etat de droit, est dans le coma socio-politique et Judiciaire », dixit Me Jean Paul Mboumbembé. Parmi les victimes de l’opération scorpion lancée par les autorités compétentes, il y a deux collaborateurs encore en fonction  du chef de l’Etat. Le premier a être incarcéré est Patrichi Tanasa Mbandiga, récemment nommé lors du dernier conseil des ministre conseiller politique du chef de l’Etat. Le suivant est Ike Ngounoni, il a été mis sous mandat de dépôt le vendredi 29 novembre, il occupe toujours les fonctions de conseiller politique et porte-parole du président de la République. Deux collaborateurs du président de la République, encore fonction en prison, il s’agit là, d’une question de morale, selon Me Jean Paul Moumbembé, avocat de Patrichi Tanasa et de Lionel Diambou  .

Deux collaborateurs du président de la République mis sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Libreville, une affaire ‘’inédite’’ selon Me Moumbembé, d’autant puisqu’il s’agit,  ‘’de la morale’’, si des collaborateurs encore en fonction du chef de l’Etat sont en prison, c ‘est la présidence de la République qui est incarcérée à la prison centre de Libreville, a laissé entendre Me Mboumbembé, avocat de Patrichi Tanasa et de Lionel Diambou.

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Deux collaborateurs directs d’Ali Bongo,nommés et confirmés en conseil de ministres le 07 novembre sont incarcérés à la prison centrale de Libreville.Il s’agit de Patrichi Tanasa et Ike Ngouoni,respectivement conseiller politique et conseil politique porte-parole.

Qui les a nommé et confirmé à ces postes?Pas si sûr que soit Ali Bongo ,qui dispose de plusieurs informations capitales (BR) avant de choisir ses collaborateurs. Il ne pouvait pas nommer des personnes qui sont dans le collimateur de la justice pour ne pas ternir l’image de l’institution qu’il incarne.Cela prouve que quelque chose ne tourne pas rond.

Qui dirige le Gabon?

Pierre Ntoum.

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La crise que nous traversons en ce moment est la plus grave dans l’histoire du Gabon. Malheureusement elle est gérée dans le cafouillage.
Le peuple ne voit pas clair dans les règlements de compte actuels. S’il y a un président aux commandes, une telle actualité nécessite une conférence de presse du président (par défaut) pour montrer une personne aux commande. Hélas rien, c’est toujours les films muets! Dites moi où est la différence entre la situation d’hier quand BLA nous parlait au nom d’Ali Bongo et ceux qui prétendent parler aujourd’hui en son nom.

Personne ne croit. Encore que hier, nous savions que les décisions étaient l’œuvre de BLA, aujourd’hui on n’en sait rien. Surtout que selon la presse du palais, Sylvia et Nourredine (filleul d’Accrombessi) se sont installé à la presidence sans aucun code officiel (décret).

Sans conférence de presse d’Ali Bongo ces jours-ci, le peuple comprendra que comme hier BLA nommait ses amis, c’est Sylvia qui nomme aujourd’hui les amis de son fils. Ne nous fatiguez pas. On veut l’alternance.

André Moussavou.

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