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OUATTARA DANDINE SUR SON PLAN DE RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Henri Konan Bédié a donné un coup de pied dans la fourmilière en déclarant lors de son  interview accordée à France 24, qu’une modification de la Constitution par le président Alassane  Ouattara serait contraire à la Constitution. « Je crains que ce soit un problème grave pour la stabilité du pays. Ce changement, ce tripatouillage de la Constitution serait contraire à la Constitution elle-même puisqu’elle a été votée, il n’y a pas longtemps », avait mis en garde Bédié.

En réaction , le député d’Agboville a fait une sortie :« parfois quand on n’a pas de solution pour certaines situations, l’histoire peut voler au secours. Et l’histoire ici peut voler au secours du président Bédié. Je voulais juste à toute fin utile rappeler qu’à un moment donné de l’histoire récente de notre pays que la constitution a été touchée et a visé un individu (ndlr : Alassane Ouattara). Pour l’heure, le président Alassane Ouattara n’a pas dit qu’il va la toucher ».

Alors qu’Alassane Ouattara n’a pas encore dit son dernier mot. Car à un an de l’élection présidentielle de 2020, le chef de l’État ivoirien continue toujours laisser planer le doute sur son intention de sa probable candidature. Rappelons qu’il avait déclaré en 2018 qu’il n’excluait pas un troisième mandat, « la nouvelle constitution m’autorise à faire deux mandats à partir de 2020. Je ne prendrai ma décision définitive qu’à ce moment-là, en fonction de la situation de la Côte d’Ivoire. La stabilité et la paix passent avant tout, y compris avant mes principes ».

Pourtant, pas plus loin que mardi 6 août 2019, à la veille du 59è anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, Alassane  Ouattara a bel bien laisser  entendre qu’il souhaitait modifier la constitution: « Il est clair qu’il y a des choses à modifier dans la constitution, mais ce n’est pas pour recaler des candidats à la présidentielle de 2020 ».

 Alors qu’on est seulement à  un an de l’élection présidentielle de 2020, le chef de l’État ivoirien continue toujours à jouer à cache-cache  sur son intention de se représenter . En 2018 il s’était même permis d’affirmer que « la nouvelle constitution m’autorise à faire deux mandats à partir de 2020. Je ne prendrai ma décision définitive qu’à ce moment-là, en fonction de la situation de la Côte d’Ivoire. La stabilité et la paix passent avant tout, y compris avant mes principes ». Le camp d’Alassane Ouattara est donc dans un tango à reculons.

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