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L’ARTISTE MEIWAY CONFESSE QU’IL A LÉCHÉ LA SALIVE D’UNE ARTISTE

« Au début des années 80 mon groupe Les Génitaux a remporté le concours d’orchestres ‘Podium’. Nous avions donc eu le privilège de jouer en première partie d’un concert de chanteuses ivoiriennes dénommé ‘La Nuit des Dames’.La Diva Aïcha Koné faisait partie des artistes invitées. Après notre prestation, j’ai aperçu la Diva Aïcha Koné en train de se désaltérer avec une bouteille d’eau avant de monter sur scène. », raconte Meiway à Serge Pacome de Didi-Média- Prime.

« A peine la Diva à bougé, que j’ai sauté sur le verre dans lequel elle a bu. Je me suis mis à embrasser le verre. ‘ Aujourd’hui, je vais t’embrasser pian’ disais- je. », poursuit-il avant d’expliquer cette obsession : « Il faut dire qu’à cette époque, c’était tout un rêve de voir la diva Aïcha Koné à la télévision. OUi, Aïcha Koné nous faisait rêver. Je n’étais pas encore Meiway. J’aimais beaucoup Aïcha Koné. Je l’aime toujours d’ailleurs. J’ai donc profité de ce jour pour l’embrasser à travers un verre ».

Aicha Koné qu’on surnomme l’impératrice de la chanson ivoirienne, qui a actuellement 64 ans, a débuté véritablement sa carrière musicale au sein de l’Orchestre de la Radio Télévision Ivoirienne (ORTI) où elle est engagée comme choriste sous la direction, entres autres, de Boncana Maïga. Celui qui deviendra son mentor et sera jusqu’à Farafina Miria son arrangeur attitré, lui est présenté par Georges Benson, alors directeur des programmes de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI), qui l’a révélée au public ivoirien. L’adolescente côtoie ainsi d’autres grands maîtres de la musique africaine comme Manu Dibango avec qui elle a travaillé sur son dernier album. De ses années à l’ORTI, Aicha Koné dit qu’elles l’ont aidée à  » s’organiser et à se structurer « .

Très tôt influencée par la Sud-africaine Myriam Makeba, qu’elle rencontrera durant son exil guinéen, et interpellée par les mandolines de Nana Mouskouri et les guitares d’Enrico Macias aux accents d’Orient qui lui rappelle la musique mandingue, elle sort son premier 45 tours Denikeleni en 1979.

 

De son vrai nom Frédéric Désiré Ehui, Meiway est né le 17 mars 1962 à Grand-Bassam, ville côtière située à l’est d’Abidjan. Son père, agent commercial dans une entreprise locale, est un accordéoniste amateur et sa mère chante souvent au sein de sa paroisse catholique. Tous les deux font aussi partie de plusieurs groupes locaux. Tout naturellement, Meiway a commencé à chanter à l’église vers l’âge de 9 ans jusqu’à 16 ans. Maintenant, connu comme le père de » Zoblazo », il est devenu une célébrité et peut se rattraper pour réaliser son rêve avec Aicha Koné.

 

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