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LA TUNISIE SE PLAINT DES CONDITIONS DE SÉCURITÉ À LIMBE

La Tunisie est logée dans le groupe Groupe F en compagnie de la Mauritanie, la Gambie et le Mali. Elle joue son premier match ce mercredi 12 Janvier 2022 à 14h00 contre le Mali.

La ville de Limbé dans le Sud-Ouest du Cameroun en crise a été placée sous haute protection militaire par le gouvernement camerounais.

L’équipe tunisienne fait partie de ce groupe dont quelques restrictions ont été imposées pour des mesures de sécurité. Ce qui agace un peu le coach adjoint tunisien qui s’exprime :

« Ce n’est pas évident de se préparer dans ces conditions. Mais, nous ferons de notre mieux pour être au top à l’occasion de notre premier match.Ce dimanche, nous avons effectué un travail de récupération.Nous sommes très confiants et les joueurs sont conscients de ce qu’ils doivent faire », déclare Jalel Kadri.

Dans une correspondance, les autorités de l’Etat séparatiste d’Ambazonie, affirmaient que le Cameroun est en guerre.
« Les groupes de libération d’Ambazonie continuent de mettre en garde les équipes africaines jouant en Ambazonie pour CAN 2021« , avait prévenu Mark Bareta sur twitter. Il s’agit notamment de la Tunisie, du Mali, de la Mauritanie et de la Gambie qui joueront à Limbé, dans la région Sud-Ouest du Cameroun.

Human Rights Watch s’est dit préoccupé par la sécurité et le bien-être des joueurs et des supporters dans cette période de crise sanitaire et de la situation sécuritaire dans les régions anglophones du Cameroun.
Pour l’ONG de défense des droits humains, « des questions clés subsistent quant à la capacité du gouvernement à garantir la sécurité et le bien-être des joueurs et des supporters« . Malgré les assurance de Yaoundé, HRW estime que cependant que « l’histoire de la crise anglophone au Cameroun montre que la réponse du gouvernement a souvent échoué à protéger les passants contre les attaques ».

« Les autorités camerounaises ont la responsabilité de protéger les équipes, les officiels et les supporters participants contre les dommages et de prendre des mesures pour empêcher les attaques avant et pendant le tournoi de la CAN. Ils devraient s’abstenir d’organiser des matchs dans des régions où ils ne peuvent garantir la sécurité des joueurs et des supporters et mettre en place des mesures supplémentaires pour limiter la propagation du Covid-19, notamment en limitant le nombre de supporters assistant aux matchs et en mettant en œuvre une politique de tests pour tous les participants tout en apportant un soutien à ceux qui doivent s’isoler après avoir été testés positifs« , avait conclu l’ONG.

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