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LES PHARAONS GAGNENT EN TIRANT LA LANGUE

Dans un stade plein de 74 000 supporters , les Pharaons ont démarré tambour battant en multipliant les appels et les passes à une touche de balle pour asphyxier les Zimbabwéens. Une première mi-temps de bonne facture, cadencée et ponctuée de nombreuses actions et de 4 arrêts du gardien des Warriors. 65 % de possession, 4 corners, c’est logiquement que les Pharaons trouvent l’ouverture du score par Mahmoud Trezeguet. L’attaquant égyptien qui évolue en Turquie va, par sa combativité,  se créer une action et conclure d’une frappe limpide à la 41ème minute.

Avec la chaleur et la fatigue des organismes , le match baisse en intensité à la reprise. Le jeu est haché, voire brouillon . Trop de pertes de balle. Manque de cohésion. L’attaquant des Pharaons Mohsen disparaît complètement de la circulation. Mohamed Salah, moins incisif, ne fait pas de différence sur son côté droit et vient régulièrement buter à la défense et sur le gardien Sibanda qui, blessé, aura tenu jusqu’à la 79 ème minute avec 7 arrêts  avant de s’écrouler pour demander le remplacement. L’attaquant de Liverpool, co-meilleur de la Premier league aurait pu faire le break à la 86 ème minute. Mais il perd son duel face au nouvel entrant qui se détend. 16 tirs à 11 pour un seul but. Manque d’efficacité.

À la 80 ème minute, Trezeguet cède sa place à un milieu défensif. On comprend alors que le sélectionneur Javier Aguirre a décidé de conserver le résultat. Service minimum, score maximum, mais le plein des trois points.

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