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L’ALGÉRIE ET LE MAROC SE DISPUTENT LA CAN DU CAMEROUN

 » La CAF n’effectuera aucune communication sur le maintien ou pas de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 au Cameroun avant l’élection présidentielle prévue dans ce pays le 7 octobre 2018. Nous ne voulons pas perturber la campagne présidentielle « , vient de confier le président de la CAF Ahmad Ahmad au journal Le Monde. Ça ne sent pas bon pour Paul Biya qui avait pris un engagement solennel et voulait surfer sur la confirmation de l’organisation de la CAN pendant sa campagne électorale qui vient d’être lancée.

Réunie en assemblée générale  extraordinaire depuis ce jeudi à Sharm El Sheick en Egypte, la CAF avait prévu annoncer sa décision de retirer  la CAN ou de lancer un dernier ultimatum au Cameroun pour l’énorme retard sur le cahier des charges à exécuter . Ahmad Ahmad avait déjà peaufiné son discours. Mais, les circonstances et les pressions politiques ont contraint le président de la CAF à repousser l’échéance  les pays membres de la CAF se font royalement courtiser par les pays qui aimeraient prendre le relais du Cameroun et organiser la prochaine CAN 2019.

Dans les coulisses, le Maroc était déjà prêt à saisir l’opportunité au rebond. Mais , un deuxième larron s’est ajouté dans la compétition : l’Algérie.

Selon des indiscrétions des couloirs de Sharm El Sheikh en Égypte où se déroule la réunion du comité exécutif de la Confédération africaine de football, les autorités algériennes ont déjà entamé leur lobbying auprès des représentants d’autres pays pour devancer le Maroc sur le dossier. Et l’Algérie a des arguments en béton.

Au cas où le Cameroun ne serait pas capable d’organiser la CAN, la CAF procéderait à un nouvel appel à candidatures émanant d’autres pays.
La finale serait  une confrontation entre deux pays maghrébins, le Maroc et  l’Algérie. Cependant, au sein de la CAF, le Maroc a la faveur d’une large majorité des membres du comité exécutif et s’active depuis que le Cameroun tangue. Retards des travaux, manque de routes et autres infrastructures, insécurité dans le site de Limbé dans le Sud-ouest où les sécessionnistes et l’armée s’affrontent, ce serait un quasi-miracle si la CAN 2019 était maintenue au Cameroun en l’état des choses. À moins que la CAF accorde des circonstances atténuantes et accorde une confiance supplémentaire au Cameroun pour continuer les travaux, sachant qu’il y a deux candidats qui sont déjà prêts et qu’elle peut relancer à tout moment.

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