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PLUSIEURS PERSONNES DÉCÈDENT APRÈS AVOIR REÇU LE VACCIN CONTRE LE COVID-19

Les autorités norvégiennes ont en effet déclaré que 23 personnes étaient décédées dans le pays peu de temps après avoir reçu leur première dose de vaccin.

Parmi ces décès, 13 ont été autopsiés, les résultats suggérant que les effets secondaires courants pourraient avoir contribué à des réactions graves chez les personnes âgées fragiles, selon l’Agence norvégienne des médicaments.

Des études ont ainsi été lancées avec l’Institut national de la santé publique. Ce dernier a même préconisé de nouveaux conseils sur la vaccination des personnes âgées fragiles.
« Si vous êtes très frêle, vous ne devriez probablement pas être vacciné », a déclaré ce jeudi 14 janvier Steinar Madsen de l’Agence norvégienne des médicaments.

La Norvège fait état, dimanche à 17h30, de 29 personnes décédées qui ont toutes pour points communs d’avoir 75 ans ou plus et d’avoir récemment reçu une dose du vaccin contre Covid-19 de Pfizer-BioNTech. La période sur laquelle se sont étendu ces décès n’a pas été précisée.

De 13 vaccinés âgées de 80 ans ou plus dimanche matin, le bilan des morts s’est de manière préoccupante alourdi en nombre de personnes ayant succombé et du point de vue de la tranche d’âge des victimes. Rien à l’heure actuelle ne démontre clairement le lien entre ces décès et la vaccination, celle-ci ayant été effectuée en Norvège (comme c’est prévu en Suisse) sur les personnes les plus vulnérables. Et, par conséquent, celles dont l’état de santé était souvent déjà inquiétant.

C’est ce que semble confirmer l’Agence médicale norvégienne, qui évoquent des personnes décédées « âgées et avec de sérieuses pathologies préalables ». La Norvège a administré quelque 42’000 doses depuis le début de sa campagne de vaccination.

Dans la foulée, l’Agence norvégienne du médicament a tempéré ces chiffres se voulant rassurante : « Nous ne sommes ni alarmés ni inquiets car ces cas sont très rares et se sont produits chez des patients très fragiles et atteints de maladies graves », souligne son directeur.

Cependant, ces chiffres posent question décrypte Le Parisien, puisqu’aucun lien n’a encore été vraiment établi entre de possibles effets indésirables ou une mort naturelle. Lors des tests cliniques menés sur le vaccin Pfizer, très peu de participants de plus de 85 ans étaient concernés, dès lors les données sont manquantes à ce sujet.

En outre, en Allemagne, des enquêtes ont aussi été menées après les premières injections, mais des experts disent ne pas croire aux effets secondaires car à chaque fois, les patients étaient « gravement malades ». Aux Etats-Unis, on évoque aussi le cas de « réactions allergiques ». Enfin en France, un patient est décédé également deux heures après avoir reçu une injection du vaccin, mais « aucun effet indésirable immédiat n’a été constaté », a précisé dans la foulée l’Agence du médicament. Selon Le Parisien, les effets indésirables, quels qu’ils soient, sont documentés par la pharmacovigilance.

Selon l’infectiologue Benjamin Davido de l’hôpital de Raymond Poincaré à Garches, « 75 % des effets indésirables interviennent immédiatement et 25 % dans les trois heures ». C’est la raison pour laquelle une période d’observation de 15 minutes est ainsi demandée à tous les soignants procédant à l’injection du vaccin.

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