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LE PRÉSIDENT D’UNE CONFÉDÉRATION DE 10500 PASTEURS SOUTIENT SAMUEL ETO’O POUR LA FECAFOOT

Des anciens joueurs aux influenceurs, c’est maintenant un pasteur qui vient se joindre au cortège de soutiens à l’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun qui annoncé sa candidature à la présidence de la FECAFOOT. Et ça vient de partout.

« Je suis honoré et heureux d’annoncer ma candidature à la présidence de la Fédération camerounaise de football », c’est le principal message qu’avait annoncé Samuel Eto’o sur ses réseaux sociaux en début de semaine, confirmant les informations exclusives de la presse béninoise qui a annoncé les ambitions du pichichi camerounais.

L’ancienne légende du football camerounais et africain qui déclare vouloir  redorer le blason du sport roi au pays des Lions Indomptables  en dirigeant cette grande et prestigieuse institution qu’est la FECAFOOT.

« Si le Cameroun ne donne pas l’avenir de son football à un Monsieur comme Samuel Eto’o, je pense que le Cameroun est dans maudia », a-t-il lancé dans un message relayé par Afrik Mag.

« Au stade ou nous sommes arrivés, je pense qu’il est temps de mettre en lumière ceux-là même qui ont des contacts sur le plan international et qui peuvent apporter quelque chose à leur pays à travers un secteur stratégique comme le football. Le football est aujourd’hui facteur de développement. Il faudrait à la tête de ce football, un homme comme Eto’o qui pourra attirer les investisseurs »,  a-t-il souligné.

« Il faut un homme comme Eto’o qui va réussir à déplacer des entraîneurs de renom, qui pourra parler et convaincre tous ces jeunes binationaux Camerounais qui jouent en Europe, les faire revenir au pays et porter le maillot camerounais », a précisé Camille Makosso.

Le général Camille Makosso qui n’hésite pas à intervenir sur tous les faits divers, a été parfois pris pour un Camerounais, ou même un Congolais. D’autres lui attribuaient les nationalités gabonaises, centrafricaines ou béninoises. Et pourtant, il est bien Ivoirien, d’ethnie gagou, petit peuple qu’on retrouve dans le département d’Oumé au centre ouest de la Côte d’Ivoire.

En 1997, Camille Makosso appartenait à un gang de la commune d’Abobo dénommé « Flash Boys ». Il fit une rencontre qui bouleversa ses plans et le reste de son existence. Cette rencontre survient à l’époque où son père l’envoie vivre dans la ville de N’Douci située dans le département de Tiassalé au sud de la Côte d’Ivoire. Une sorte d’exil pour éviter qu’il dévie comme son frère qui vient d’être arrêté pour vol à main armée. C’est dans cette ville qu’il voit un pasteur prier intensément. La prière de ce pasteur ne le laisse pas indifférent, elle le bouleverse. Il est intrigué par la puissance que dégage ce pasteur. Impressionné, il se demande comment acquérir lui aussi une telle puissance. La solution était tout simplement d’accepter Jésus-Christ…Nous sommes en 1999. Camille se lance dans des études en théologie à l’institut biblique international du Rhéma et fonde sa première Eglise à N’Douci.

Camille Makosso est le Président de la Commission Protestante Évangélique de Côte d’Ivoire. Il a été investi le 29 Décembre 2019 et est à la tête de 85 fédérations et plus de 10.500 pasteurs affiliés. Sauf que, ce ne sont pas les pasteurs ivoiriens qui désignent le président de la Fédération camerounaise de football.

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